La maison de vente aux enchères Sotheby’s affirme avoir strictement respecté les « lois et réglementations », après le dépôt de plainte d’une association française pour vol de vitraux de Notre-Dame, qu’elle a vendus aux enchères en 2015.
L’association « Lumière sur le patrimoine » a porté plainte mardi pour vol et recel de deux vitraux ayant orné la cathédrale Notre-Dame avant d’être retirés de l’édifice parisien en 1862 et vendus, près de 160 ans plus tard, aux enchères en 2015 à Paris par Sotheby’s.
« Nous opérons dans le respect des lois et réglementations applicables dans tous les pays où nous opérons. Avant de proposer un bien à la vente, nous procédons à toutes les recherches, diligences et contrôles nécessaires afin de nous assurer qu’aucun obstacle juridique ne s’oppose à la vente », assure la maison de vente dans un courriel à l’AFP.
Sotheby’s aurait « toutes les autorisations nécessaires »
Sotheby’s ajoute avoir effectué « des recherches approfondies » et publié « une note détaillée dans le catalogue de la vente » avant de mettre les vitraux aux enchères en 2015. « Nous avons aussi obtenu toutes les autorisations nécessaires de la part des autorités compétentes, y compris les certificats d’exportations » et averti « experts et conservateurs de musées », ajoute-t-elle. La maison de vente souligne par ailleurs qu’elle n’a « pas été contactée par l’association en amont de cette plainte » et reste « à la disposition des autorités pour les assister dans cette enquête ».
Les deux vitraux concernés, vendus 123.000 et 111.000 euros, selon une source policière française, ont été démontés par l’architecte Viollet-le-Duc en 1862, dans le cadre d’une restauration de Notre-Dame, puis vendus par le maître verrier Édouard Didron entre 1877 et 1905. « Des pièces similaires avec la même provenance font aujourd’hui partie de la collection du Musée d’Art et d’Histoire de Genève », précise Sotheby’s.
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