L’olivier Olea Europaea de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) fait déjà de l’ombre à beaucoup de ses congénères de par son âge ancestral. Ayant été planté par les Romains et les Grecs, on estime qu’il a plus de 2000 ans. En 2016, l’association ARBRES l’avait élu « arbre remarquable ». Aujourd’hui, il est en lice pour devenir « L’Arbre de l’année », un concours porté par le magazine Terre Sauvage.
Depuis ce 18 décembre, les votes pour le concours du plus bel arbre de France sont clos. Sur les 140 arbres présentés pour concourir, seulement 14 ont été sélectionnés en septembre « pour porter les couleurs de leurs régions », indique le site arbredelannee.com. Parmi eux, l’olivier de Roquebrune-Cap-Martin, près de Nice. Mais patience, car il faudra attendre le 17 janvier prochain pour connaître le grand gagnant.
Sauvé d’une mort certaine
Cet olivier, dont les racines sont entrelacées dans les fondations d’un ancien mur bordant un chemin, est considéré comme l’arbre le plus vieux de France. Son âge est estimé à plus de 2000 ans. Avec ses 23,5 m de circonférence, il surplombe la mer Méditerranée du haut de ses 15 mètres.
Le site arbredelannee.com nous apprend qu’au début du 20e siècle, ce magnifique arbre a bien failli disparaître. En effet, les propriétaires du mur avaient l’intention de le couper. Mais grâce à Gabriel Hanotaux – historien et ministre des Affaires étrangères né en 1897 et mort en 1944 – il a été épargné. L’homme politique a tout simplement racheté le terrain, qui est actuellement un lieu public.
L’aboutissement d’un projet
Le site explique également comment cet olivier millénaire est devenu le candidat pour la région PACA. Au départ, deux classes d’anglais de cinquième de l’École Internationale de PACA à Manosque ont participé à un projet basé sur l’environnement. Dans le cadre de celui-ci, ils ont « lu et écrit les histoires et poèmes inspirés par les arbres » et ont même « construit un arbre dans la salle de classe ». L’aboutissement de ce projet étant d’inscrire cet arbre au concours de L’Arbre de l’Année.
Les élèves, après avoir cherché des arbres ayant « une signification personnelle particulière », ont réalisé de « belles présentations » en classe, et c’est à l’issue de celles-ci qu’ils ont élu l’olivier millénaire. Ils ont ensuite expliqué leur projet au maire de Roquebrune-Cap-Martin, Patrick Cesari. L’édile a émis « un avis favorable » pour cette présentation au concours national « L’Arbre de l’Année ».
Patience jusqu’au le 17 janvier à minuit
Au total, cette année, plus de 27.555 votes ont été enregistrés, entre le 8 novembre et le 18 décembre 2023. Et il faut désormais attendre le 17 janvier à minuit pour connaître le vainqueur, les arbres régionaux nominés étant soumis aux votes en ligne du public. « Le prix du jury, le prix du public et le prix coup de cœur de l’Arbre Vert seront annoncés à la mi-journée », prévient le site.
Est-ce que l’olivier de Roquebrune-Cap-Martin sera l’heureux élu ? En tout cas, celui qui recevra cette distinction aura « l’honneur de pouvoir être présenté en tant que candidat français au concours de l’arbre européen de l’année suivante ». C’est donc une affaire à suivre !
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