Les autorités espagnoles ont émis ce mardi une alerte face à la recrudescence des cas de piqûres de ce poisson.
Alors qu’un groupe de « fausses méduses » pouvant provoquer des arrêts cardiaques a récemment crée la panique aux abords des plages catalanes, un autre animal tout aussi sympathique menace désormais les baigneurs en cette saison estivale. Il se nomme « vive », nom dérivé de l’ancien normand « wivre » (serpent, dragon), peut-être à cause de son épine dorsale venimeuse.
Sur les côtes méditerranéennes, on ne compte plus les victimes de ce poisson dont la piqûre peut entraîner des symptômes graves tels qu’une perte de connaissance ou des difficultés respiratoires. Il n’est pas rare de le trouver dans les eaux méditerranéennes mais aussi dans l’Océan Atlantique.
Un poisson difficile à repérer
Ce qui rend cet animal particulièrement dangereux, c’est sa capacité à se rendre indétectable. En effet, l’animal sait parfaitement se dissimuler. Camouflé par ses écailles beiges, il se cache sous le sable et dans les eaux peu profondes. Lorsque des baigneurs lui marchent accidentellement dessus, les victimes ressentent instantanément une violente douleur dans la zone touchée pouvant se propager jusqu’aux os, car ses épines contiennent de fortes toxines, selon El Periodico.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, d’autres symptômes parfois impressionnants peuvent être observés : dans un premier temps, des inflammations, des rougeurs, dans la zone concernée. Si les toxines sont plus virulentes, surviennent alors des nausées, de la fièvre, des difficultés respiratoires voire une perte de connaissance.
La Croix-Rouge conseille aux victimes de piqûres de ce poisson de mettre le pied dans l’eau chaude et de ne pas appuyer sur la zone touchée par le poisson. Si de l’eau chaude n’est pas disponible, le pied doit être enfoui dans le sable pendant 30 minutes. Enfin, si les symptômes deviennent plus graves, il est recommandé aux personnes concernées de se rendre à l’hôpital dans les plus brefs délais.
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