Quelques jours après la 45e cérémonie des Césars, Charlotte d’Ornellas a donné son point de vue sur le plaidoyer antiraciste de la comédienne Aïssa Maïga, dénonçant le diktat des minorités dans le cinéma français.
Présente sur le plateau de l’émission L’Heure des Pros diffusée sur C-News le mardi 3 mars, Charlotte d’Ornellas est revenue sur la polémique née du discours de la comédienne Aïssa Maïga pendant la 45e cérémonie des Césars.
Le vendredi 28 février au soir, l’actrice d’origine sénégalaise avait en effet jeté un froid dans la salle Pleyel en prononçant un long discours militant aux accents communautaires et indigénistes.
« Dès que je me retrouve dans une grande réunion du métier, je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de Noirs et de non-Blancs dans la salle », avait-elle notamment déclaré.
« On a survécu au white-washing, au blackface, aux tonnes de rôles de dealeurs, de femmes de ménages à l’accent bwana, on a survécu aux rôles de terroriste, à tous les rôles de filles hypersexualisées… Et en fait, on voudrait vous dire, on ne va pas laisser le cinéma français tranquille […] On refuse d’être les bons Noirs, les bons Asiatiques, l’Arabe qui vous laisse tranquille […] », avait-elle ajouté, avant de militer pour davantage d’ « inclusion » dans le cinéma français.
Un discours empreint de racialisme ayant suscité un certain malaise pendant la cérémonie et qui a valu une pluie de critiques à la comédienne sur les réseaux sociaux.
Dans un billet publié le lendemain sur Twitter, Nadine Morano n’avait ainsi pas hésité à dénoncer les propos d’Aïssa Maïga.
« ‘On est de la même famille, on se dit tout.’ dit Aïssa Maïga. Très bien, si vous n’êtes pas contente de voir autant de Blancs en France, mais repartez en Afrique ! Y a-t-il 50 % de Blancs dans les films africains ? » écrivait alors la députée européenne.
Les fruits de plusieurs années de « gauchisme culturel » ?
Ce mardi, Charlotte d’Ornellas est revenue à son tour sur le discours de la comédienne d’origine sénégalaise dans l’émission animée par Pascal Praud sur C-News. Un échange houleux pendant lequel la jeune femme a tant bien que mal tenté d’exposer ses idées, malgré les cris d’orfraie poussés par plusieurs autres chroniqueurs présents sur le plateau.
« On ne peut pas se plaindre de la radicalité de ces minorités qui viennent hurler leur victimisation sur les plateaux quand, pendant des années, le gauchisme culturel – qui était extrêmement présent dans le cinéma – n’a fait que mettre en avant les minorités parce qu’elles étaient des minorités. C’était évidemment une idéologie. Le fait de reconnaître quelqu’un parce qu’il fait partie d’une minorité et de lui attribuer des droits particuliers était une tendance lourde », a expliqué la journaliste de Valeurs actuelles.
« Cette fille naît au Sénégal où elle vit quatre ans, elle arrive ensuite en France où elle est scolarisée. Elle participe à une pièce de théâtre dans son école et elle est repérée par son professeur de français. Mais jamais ces gens-là ne peuvent dire ‘merci’ ! La France, cela a aussi été cela pour elle, le fait qu’elle soit aujourd’hui sur la scène des Césars, qu’elle soit actrice dans ce pays. Jamais ces gens-là ne disent merci, nous ne sommes pas non plus obligés d’accepter de nous faire cracher à la gueule toute la journée, je suis désolée », a-t-elle ajouté.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.