Wissem avait 16 ans en juillet 2019 lorsqu’elle a disparu sans laisser de traces. Un an plus tard, sa mère, Samira, ne lâche pas et continue à poser des avis de recherche un peu partout en Île-de-France.
C’est le 31 juillet 2019 que le téléphone de la jeune fille a borné pour la dernière fois à Bezons dans le Val-d’Oise. Ce jour-là, elle avait quitté le domicile familial à Evry-Courcouronnes dans l’Essone à 7 heures du matin, rapporte Le Parisien.
Au lieu de se rendre à son stage, un apprentissage d’esthéticienne à Villabé, elle est allée jusqu’à un McDonald’s dans le quartier de la Défense, pour y déjeuner avec un jeune homme rencontré sur les réseaux sociaux deux jours plus tôt. Entre-temps, son téléphone a borné à Bezons vers 10 heures.
Le jeune majeur a affirmé, au début de l’enquête, avoir laissé l’adolescente seule le temps de faire quelques courses, et ne pas l’avoir retrouvée à son retour. « Le problème, c’est que les policiers n’ont pas vérifié s’il disait vrai », remarque Me Arash Derambarsh, avocat des parents de Wissem.
Peu importent les fausses pistes et les faux espoirs, Samira a continué les démarches pour retrouver sa fille, en compagnie de la meilleure amie de celle-ci, Sasou. Elles collent des affiches, montrent des photos de Wissem. Et elles continuent à le faire.
Sasou a créé en avril un hashtag #ouestwissem pour utiliser les réseaux sociaux afin de multiplier les possibilités de retrouver sa meilleurs amie. Il a été partagé plus de 8 000 fois sur Twitter.
« Ma vie s’est arrêtée ce 31 juillet-là. On ne fait pas de projets, on veut juste la retrouver », explique Samira. « On n’arrêtera jamais de chercher. Jusqu’à mon dernier souffle », assure de son côté Sasou.
« On avait une bonne relation, c’est pour ça que ce n’est pas normal qu’elle ne donne pas de nouvelles. C’est la preuve qu’elle est sous la coupe de quelqu’un. Certainement manipulée », s’inquiète la maman éprouvée par la disparition de l’adolescente qui l’appelait « Maman chérie ».
En 2019, l’année où Wissem a disparu, 170 dossiers de disparitions d’enfants ont été traités en Île-de-France.
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