Alors que les opérations de recherches se poursuivaient ce mardi matin pour tenter de retrouver le petit Émile, disparu samedi dernier au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), une entreprise a donné à ses 25 salariés la journée de lundi pour aider dans cette action.
Ce mardi, le hameau du Haut-Vernet a été « sanctuarisé » par la gendarmerie. Un dispositif de recherche « plus ciblé et sélectif » a été mis en place pour tenter de retrouver le petit Émile, disparu il y a plus de 48 heures. D’importantes recherches ont été engagées, notamment des battues avec le concours de nombreux bénévoles, depuis samedi. Parmi ces derniers, des employés de l’entreprise varoise O 2 toit étaient présents ce lundi.
« Nous sommes presque tous parents dans la société »
Ainsi que le rapporte Var-Matin, l’initiative vient de Stephen Bouchet, le dirigeant de l’entreprise O 2 toit, notamment spécialisée dans l’installation de panneaux solaires ainsi que tout ce qui touche aux énergies nouvelles.
Au sein de son entreprise – qui est composée de quatre antennes situées à Puget-sur-Argens, Toulon, Brignoles et Manosque – environ 25 salariés se sont mobilisés pour tenter de retrouver le petit Émile, n’hésitant pas à parcourir plusieurs heures de route pour se rendre sur les lieux de la disparition du garçonnet. Ce lundi 10 juillet, ils ont donc pris part à une battue, celle-ci ayant été organisée sur un nouveau versant, précisent nos confrères.
« J’ai un enfant qui a trois ans, quasiment du même âge que le petit disparu, et nous sommes presque tous parents dans la société », a expliqué Stephen Bouchet au quotidien. « C’est ce qui nous a mobilisés. C’est aussi un secteur géographique sur lequel nous travaillons », a-t-il ajouté pour expliquer son initiative.
Les recherches continuent, mais « avec du personnel spécialisé »
Toutes les battues lancées ont malheureusement été infructueuses, raison pour laquelle elles ont été stoppées ce lundi soir. Pour autant, les recherches se poursuivent, mais « avec du personnel spécialisé, avec les chiens, qui font du sélectif », a indiqué Rémy Avon, le procureur de la République de Digne-les-Bains.
Au total, ce sont 80 gendarmes issus des brigades départementales ou du peloton de haute montagne (PGHM) ainsi qu’une dizaine de militaires spécialisés dans le débroussaillage qui ont été mis à contribution ce mardi, avec plusieurs équipes cynophiles et un hélicoptère en soutien, a précisé la gendarmerie.
L’enquête est toujours menée pour « recherche des causes de disparition inquiétante »
Rémy Avon a bien spécifié qu’aucun élément ne permet encore de caractériser une infraction pénale dans le cadre de la disparition de l’enfant, que ce soit un homicide ou un enlèvement. L’enquête, ouverte depuis dimanche, est toujours menée pour « recherche des causes de disparition inquiétante ».
Aperçu pour la dernière fois samedi à 17 h 15, seul, dans une ruelle du minuscule hameau de 25 habitants, situé à deux kilomètres environ du village du Vernet lui-même, le petit Émile est introuvable depuis.
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