Des fouilles ont été entamées vendredi pour retrouver les corps du couple disparu fin novembre dans les Deux-Sèvres et vont reprendre samedi à Puyravault, en Charente-Maritime, a-t-on appris de sources proches du dossier, au lendemain de la mise en examen d’un suspect pour assassinats.
Ces recherches ont commencé vendredi après-midi dans cette commune de Charente-Maritime dont est originaire ce suspect, selon Le Courrier de l’Ouest, citant des témoignages d’habitants sur place. Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et Kevin Trompat, 21 ans, n’ont plus donné signe de vie depuis la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq, bourg de 2000 habitants proche de Niort.
Un secteur a été délimité grâce aux éléments recueillis lors des auditions des trois hommes gardés à vue depuis mardi dans cette affaire, selon la source proche du dossier. Les gendarmes, aidés par un drone, ont longuement fouillé une parcelle agricole, selon Le Courrier de l’Ouest.
C’est à Puyravault que des affaires appartenant au couple de disparus, notamment une brosse à cheveux de la jeune femme et un brevet de sécurité routière de son compagnon, avaient été trouvées dans un conteneur de recyclage de vêtements le 8 décembre.
Trois hommes mis en examen
Jeudi, un premier homme, Tom Trouillet, a été mis en examen pour « enlèvement et séquestration », et placé en détention provisoire, selon le parquet de Poitiers. Ami commun de Leslie et Kevin, il devait les héberger dans sa maison de Prahecq, la nuit de leur disparition.
Vendredi, un deuxième homme, Nathan Badji, a été mis en examen pour « assassinats », « modification de l’état des lieux d’un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité » et « enlèvement et séquestration », a écrit le procureur de la République de Poitiers, Cyril Lacombe. Selon Le Courrier de l’Ouest, le téléphone de cet homme avait « borné » aux mêmes endroits et aux mêmes moments que celui de Tom Trouillet, la nuit de la disparition. Un troisième homme, placé en garde à vue jeudi, doit être présenté à un juge d’instruction à Poitiers ce samedi.
De source proche de l’enquête, la disparition du couple pourrait être en partie liée à un trafic de stupéfiants impliquant certains des protagonistes de l’affaire. Les familles des disparus avaient d’emblée écarté l’hypothèse d’une disparition volontaire. Lors de la battue du 5 janvier à Prahecq, la belle-mère de Kevin Trompat avait dit à des journalistes qu’il « avait pratiquement 10.000 euros sur lui » le soir de sa disparition, une somme qu’elle lui avait apportée à Prahecq, selon elle « pour acheter une voiture ».
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