Dix-neuf ans plus tard et ‘nous sommes davantage optimistes’

Un pratiquant de Falun Gong explique pourquoi il se rend à Washington le 20 juillet de chaque année

23 juillet 2018 03:05 Mis à jour: 5 avril 2019 19:53

WASHINGTON – Dix-neuf ans suffisent pour voir grandir toute une génération. Pourtant, la même génération continue de revenir à Washington, à peu près le même jour chaque année, pour réclamer la fin de la persécution de la pratique spirituelle du Falun Gong qui perdure depuis 19 ans en Chine. Certains emmènent avec eux leurs enfants nés pendant ces années.

Cette année, environ 600 pratiquants locaux de Falun Gong et ceux qui viennent de New York, du New Jersey et de Boston se sont réunis de nouveau au Monument de Washington pour organiser des activités d’une journée comprenant la présentation des exercices de Falun Gong, un rassemblement et une veillée aux chandelles.

Voir aussi :
Under a Bright Sky, a Call to End a Dark Persecution (Sous un ciel radieux, un appel pour mettre fin à une sombre persécution)

Accusant des similitudes avec le bouddhisme, les pratiquants de Falun Gong font la pratique de 5 exercices et vivent selon le principe universel Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Voyant la pratique prendre de plus en plus de popularité, qui atteignait les 100 millions de pratiquants, et craignant que le peuple chinois préfère ses enseignements moraux traditionnels à l’idéologie communiste, le 20 juillet 1999, le chef du Parti communiste chinois de l’époque a lancé une campagne pour éradiquer le Falun Gong.

Xueye Zhu participe au 19e anniversaire du début de la persécution du Falun Gong le 20 juillet 1999, au Monument de Washington à Washington le 19 juillet 2018. (Samira Bouaou/The Epoch Times)

À ce jour, plus de 4 236 pratiquants de Falun Gong ont été tués par la torture et les mauvais traitements. Ce sont les cas documentés, mais en raison du blocus de l’information en Chine, le nombre de morts est vraisemblablement de loin plus élevé. Et plus inquiétant est le nombre inconnu, mais terrifiant de pratiquants de Falun Gong tués pour leurs organes. Nombreux sont toujours incarcérés et peuvent être tués sur demande à tout moment pour leurs organes.

C’est pourquoi Zhu Xueye, un ingénieur chargé des ponts, âgé de 53 ans, originaire de New York, revient presque chaque année depuis 19 ans.

« Au cours des premières années, nous estimions que la persécution prendrait fin très bientôt, car c’était manifestement très mal, la pire des erreurs. Nous pensions que le monde allait se précipiter pour nous appuyer pour y mettre fin très bientôt », se souvient Zhu.

M. Zhu ne s’attendait pas à ce que la persécution dure si longtemps, jusqu’à ce qu’il se rende compte que le PCC réduisait le monde au silence avec de l’argent. Une partie de cet argent pouvait provenir du profit du commerce illicite des prélèvements forcés d’organes à vif.

Cependant, il devient de plus en plus optimiste. « Si vous regardez l’histoire, la persécution des croyances justes n’a jamais cessé parce qu’un régime utilisait son pouvoir politique pour mettre fin à la répression. La persécution prenait fin à cause de la puissance des croyances justes, rendant la persécution impuissante. »

M. Zhu est très confiant dans le fait que beaucoup de gens se rendent compte à quel point la persécution est cruelle, et touchera bientôt à sa fin grâce à l’effondrement certaine du Parti communiste chinois dans un avenir proche.

Version originale

Pourquoi le Falun Gong est-il persécuté ?

Bien qu’elle soit librement pratiquée dans plus de 70 pays, cette pratique peut mener en Chine à
l’arrestation illégale, à l’emprisonnement, à la torture ou même à la mort

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