Stefanos Tsitsipas est un formidable joueur de tennis, même si Novak Djokovic était plus combattif que le jeune Grec en remportant son 10e Open d’Australie et son 22e Grand Chelem en deux sets consécutifs le 29 janvier.
De l’autre côté du terrain se trouvaient Pfizer, Moderna, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le Dr Anthony Fauci, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’administration Biden et beaucoup d’autres personnalités qui nous ont exhortés (pour ne pas dire obligés) à prendre les injections à ARNm au cours des deux dernières années parce que le Serbe est, presque sans conteste, la personne la plus célèbre de la planète à ne pas être vaccinée contre le Covid-19.
En même temps, il est presque indiscutable qu’il n’est pas seulement le plus grand joueur de tennis de tous les temps [G.O.A.T. Greatest Of All Time], ce à quoi je souscris, ayant été un amateur et un joueur médiocre pendant 70 ans et ayant suivi tout le monde depuis Rod Laver, mais c’est sans doute l’athlète le plus incroyable de tous les sports de ce siècle.
À notre époque, le tennis en simple est devenu un des sports les plus exigeants sur le plan physique et technique. La plupart des jeunes joueurs mesurent entre 1 m 80 et 2 m et s’intégreraient parfaitement dans une équipe de la NBA. Mais contrairement aux basketteurs, ils n’ont aucun répit dans un match en cinq sets. Ils sont livrés à eux-mêmes.
Et Djokovic y parvient sans problème, il les bat tous, à l’âge de 35 ans, sans répit.
Que signifie tout cela ? Peu d’entre nous, si tant est qu’il y en ait, pourraient imiter son régime alimentaire végétarien et sans gluten ou suivre son programme d’exercices époustouflant pour le corps et l’esprit. (Regardez-le sur YouTube et essayez d’empêcher votre bouche de s’ouvrir).
Le fait que Djokovic ait refusé les « vaccins » (davantage des « injections »), n’implique pas en soi qu’ils sont mauvais.
En revanche toutes les histoires d’athlètes en grande forme de par le monde qui meurent ou stoppent leur carrière mystérieusement laissent perplexes.
Lors de la cérémonie de remise des prix, Tsitsipas a qualifié Novak de plus grand joueur de tous les temps et a ajouté, en substance, combien il avait apprécié la leçon de tennis. On peut se demander si la star grecque, suite à un match relativement serré, a pensé : « Et si je n’avais pas pris ces injections peut-être que j’aurais gagné ? »
Il est possible que les athlètes du monde entier se posent ce type de questions. Si j’en étais un, je sais que ça me viendrait à l’esprit.
Il devrait maintenant être clair que les personnes en bonne santé âgées de moins de 50 ans, voire de 60 ans, n’auraient jamais dû prendre ces traitements expérimentaux. Même si je suis plus âgé que cela, je regrette de l’avoir fait moi-même très tôt. Je peux vous assurer que je n’ai pas touché aux vaccins de rappel.
Mais qu’en est-il de l’homme qui est à nouveau numéro 1 mondial depuis 374 semaines ?
Dans son duel permanent avec Rafael Nadal pour le plus grand nombre de victoires en Grand Chelem, il a un handicap. Djokovic est autorisé à jouer pratiquement partout, mais pas, pour l’instant, aux États-Unis. Cela signifie qu’il ne pourra pas participer à l’U.S. Open, ni aux tournois Indian Wells et Miami 1000 (au deuxième rang juste après les tournois du Grand Chelem) qui auront lieu au printemps.
Tous ces tournois se dérouleront sans le numéro 1 du tennis, ce qui les rendra incomplets pour l’éternité, tout comme l’Open d’Australie et de l’US Open l’an dernier, deux tournois que Djokovic aurait sans doute remportés.
En tant que grand amateur de tennis, lorsque je vivais à Los Angeles, j’ai assisté au tournoi d’Indian Wells à de nombreuses reprises. Cette année, j’avais l’intention de me rendre au tournoi de Miami pour la première fois.
Pas de chance. Je n’irai à aucun tournoi de tennis où le plus grand joueur de tous les temps n’a pas le droit de jouer. J’espère que d’autres amateurs se joindront à mon boycott. Les joueurs aussi pourraient vouloir suivre le mouvement.
Plus important encore, j’ai appris au cours des deux dernières années à quel point ce vieux slogan féministe des années 1960 « mon corps, mon choix » était vraiment valable. Dommage que ses femmes ne l’ait plus défendu sur la question des vaccins. Pour ma part, je compte bien m’y tenir.
Et apparemment, Novak Djokovic aussi.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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