Deux mois après la polémique sur des naturopathes référencés par Doctolib, la plateforme des rendez-vous médicaux a annoncé le 26 octobre « se recentrer exclusivement » sur les soignants « référencés par les autorités », poussant vers la sortie près de 6000 « praticiens du bien-être ».
« Nous avons décidé de nous recentrer exclusivement sur les professionnels référencés par les autorités sanitaires », a déclaré le président de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau.
Par conséquent, « 5700 praticiens du bien-être ne pourront plus utiliser nos services » et ont été avertis de la résiliation de leurs contrats, avec un délai de « six mois pour trouver une autre solution ». Parmi ces clients éconduits, des naturopathes, des sophrologues ou encore des hypnothérapeutes, et autres professionnels du bien-être qui ne disposent pas d’un numéro RPPS et d’un numéro ADELI.
Un choix salué par le ministre de la Santé, François Braun, qui a estimé sur Twitter que « la décision de Doctolib (allait) dans le sens d’une plus grande clarté et lisibilité de l’information en santé des Français ».
Après « six semaines de consultations » avec les Conseils Nationaux des Ordres de santé, syndicats de professionnels de santé, des représentants des praticiens exerçant des professions de bien-êtres, des associations de patients, des collectifs d’experts, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), ainsi que les autorités sanitaires, le couperet est donc tombé.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.