Lors de la conférence annuelle de l’Action politique conservatrice (Conservative Political Action Conference) le 4 mars, l’ancien président Donald Trump a déclaré que la Chine et la Russie se rapprochaient toujours davantage et que le risque de guerre nucléaire augmentait en raison des échecs de l’administration Biden.
Donald Trump s’est exprimé pendant près de deux heures à National Harbor dans le Maryland. Lorsqu’il était au pouvoir, a‑t‑il expliqué, l’un des principaux objectifs en matière de sécurité nationale était de « ne jamais permettre à la Russie et à la Chine de s’entendre ». Il a reproché au président Joe Biden d’avoir fait des deux puissances nucléaires des « partenaires ».
En février, le plus haut diplomate chinois, Wang Yi, et le président russe Vladimir Poutine ont tenu une réunion à Moscou afin de développer une « coopération mutuellement bénéfique » entre les deux pays. Cette rencontre a eu lieu quelques jours avant le premier anniversaire du début du conflit ukrainien.
Vladimir Poutine a abordé l’évolution des relations entre la Russie et la Chine en termes positifs, soulignant le potentiel de nouvelles avancées dans des domaines tels que le commerce bilatéral.
Donald Trump blâme Joe Biden
L’ancien président a critiqué Joe Biden pour la faiblesse de son leadership. Selon lui, Vladimir Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine après avoir analysé le fiasco de Joe Biden en Afghanistan dès la première année de son mandat. Il a ajouté que l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’aurait jamais eu lieu s’il était encore en fonction.
« La Russie n’aurait jamais osé le faire. Il n’y aurait pas eu de villes anéanties au point de ne plus jamais pouvoir être reconstruites. »
« J’avais la posture [nécessaire] pour nous éviter une troisième guerre mondiale. »
Les choses vont probablement s’aggraver, a déclaré Trump. Selon lui, Joe Biden risque l’anéantissement nucléaire en continuant à financer l’Ukraine. Des responsables de l’administration actuelle ont soulevé des préoccupations similaires.
Dans une interview accordée au Financial Times, le chef d’état‑major interarmées américain, le général Mark Milley, a déclaré que la guerre devrait finalement se terminer à la table des négociations et non sur le champ de bataille.
« Dans ce cas particulier, il s’agit d’un pays de grande taille doté de l’arme nucléaire. Il faut donc être très, très attentif à la gestion de l’escalade. »
Trump a critiqué certains de ses anciens généraux pour avoir poursuivi des politiques visant à maintenir indéfiniment les troupes américaines à l’étranger, ce qui, selon lui, est mauvais pour l’Amérique.
Il a plaidé en faveur d’une « politique de paix par la force », rappelant qu’aucune nouvelle guerre n’avait été déclenchée sous sa présidence et qu’aucun soldat américain n’avait perdu la vie au service de son pays.
« C’est la période la plus dangereuse de l’histoire de notre pays et Joe Biden nous conduit à notre perte. »
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