Un donneur du Royaume-Uni a été identifié comme étant compatible avec une fillette américaine de 2 ans, dont le groupe sanguin est l’un des plus rares au monde.
Zainab Mughal a besoin de groupes sanguins « O » ou « A », mais en plus des besoins normaux, elle a aussi besoin de sang dont l’antigène appelé « B indien » est absent.
Cet antigène est présent dans la majorité des globules rouges de la population.
La tout-petite souffre d’un neuroblastome, une forme agressive de cancer.
Le groupe OneBlood, qui a lancé une recherche d’appariement à l’échelle mondiale, a déclaré que les donneurs potentiels doivent être d’origine exclusivement pakistanaise, indienne ou iranienne, ce qui signifie que les parents biologiques du donneur soient tous les deux Pakistanais, Indiens ou Iraniens.
Ce groupe de personnes est déjà relativement rare. De plus, moins de 4 % d’entre elles n’ont pas l’antigène B indien.
Le donneur britannique
Une Britannique a été révélée comme étant compatible avec Zainab.
Le donneur a été décrit comme une mère de deux enfants qui vit à Nottingham, mais qui a choisi de rester anonyme.
La femme de 50 ans est d’origine britannico-indienne. Elle a dit à la BBC qu’elle se sentait « très touchée » de pouvoir donner du sang à la petite fille.
« J’espère que la campagne de sensibilisation encouragera plus de gens à faire des dons, en particulier des personnes de la communauté asiatique », a-t-elle dit. « Même un seul don peut faire une énorme différence pour quelqu’un qui en a besoin. »
La recherche n’est pas terminée pour Zainab.
Deux autres donneurs se trouvaient aux États-Unis, mais les médecins ont indiqué qu’il fallait trouver au moins sept donneurs pour que Zainab puisse recevoir du sang frais pendant toute la durée des traitements intensifs contre le neuroblastome.
La correspondance au Royaume-Uni a été trouvée à travers de l’éventail peu nombreux de donneurs du pays. En effet, les gens qui ont séjourné pendant au total plus d’un an au Royaume-Uni entre les années 1980 et 1996 ne peuvent pas donner de sang, en raison de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Larmes
Le père de Zainab a dit que la famille a pleuré quand ils ont appris que leur petite fille avait un cancer.
« Nous pleurions tous », dit Raheel Mughal dans une vidéo publiée par OneBlood. « C’était la pire chose à laquelle on pouvait s’attendre. »
Frieda Bright, directrice du laboratoire de référence pour OneBlood, a exhorté les gens à se manifester, peu importe où ils vivent.
« Tout le monde doit être sur le pont », dit Frieda Bright dans la vidéo. « Nous cherchons du sang pour cette petite fille. »
Raheel Mughal et un certain nombre d’autres membres de sa famille ont offert de faire un don, mais leur sang ne correspondait pas.
« C’est une humble requête et je la demande de tout mon cœur », dit Raheel Mughal dans la vidéo. « La vie de ma fille dépend beaucoup du don de sang. »
Statistiques sur les dons de sang
En France, on estime le nombre de donneurs de sang à 1,7 million, soit 4 % de la population en âge de donner. Le nombre moyen de dons par an et par donneur est de 1,82. Ce qui est une bonne chose car, selon la Croix-Rouge, toutes les deux secondes, une personne a besoin de sang aux États-Unis, et chaque minute au Canada.
Le sang et les plaquettes ne peuvent pas être fabriqués et ne peuvent provenir que de donneurs bénévoles. Un seul don peut sauver trois vies.
Le groupe sanguin le plus souvent demandé par les hôpitaux est le groupe O. Environ 42 % des personnes en France ont du sang de groupe O, et 45 % aux États-Unis.
Les personnes qui veulent donner du sang doivent être en bonne santé, peser au moins 50 kilos (110 livres) et avoir au moins 18 ans en France et en Belgique, ou 17 ans au Canada.
Parmi les raisons pour lesquelles les dons de sang ne sont pas acceptés, mentionnons le cas de personnes malades, qui prennent des antibiotiques ou qui ont reçu une transfusion sanguine au cours de la dernière année.
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