Des filets ont été posés par les pêcheurs près des barrages de Bergerac, de Tuilières et de Mauzac en Dordogne. Le but : piéger les silures, qui sont de dangereux prédateurs pour les poissons migrateurs.
Mi-mars, une campagne de piégeage des silures a commencé. Pour cela, des pêcheurs professionnels ont installé des filets près des barrages de Bergerac, de Mauzac et de Tuilières, rapporte France Bleu. Cette installation a d’ores et déjà permis de prendre 30 silures, véritables prédateurs de nombreux poissons qui ont débuté leur migration, celle-ci se terminant en juin. Le président de l’agglomération de Bergerac et patron de l’Association des pêcheurs professionnels, Frédéric Delmarès, explique que les silures « consomment un certain nombre » de ces poissons d’eau douce en se postant à l’entrée des barrages.
Des poissons migrateurs sont retrouvés dans l’estomac des silures. Effectivement, « dans l’estomac du premier, on a trouvé une alose. C’est donc un premier migrateur. Dans un autre, nous avons trouvé quatre lamproies et dans le dernier que l’on a pêché, on a trouvé un saumon », détaille le président de l’Association des pêcheurs, qui convient que ces silures font « partie du patrimoine piscicole » et que par conséquent, « il faut faire avec ». Le but n’étant donc pas de les faire disparaître entièrement, mais « d’en sortir quelques-uns pour les empêcher de prédater », ajoute-t-il. C’est ainsi que chaque semaine, ces pêcheurs se postent sur un nouveau barrage, où ils installent des filets le soir, pour les relever le lendemain, précise encore France Bleu. Parmi les silures prises dans les filets, certains spécimens mesuraient deux mètres de long.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.