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Dordogne : il poursuit un chasseur en voiture et l’envoie dans le décor

février 26, 2020 12:10, Last Updated: février 26, 2020 12:10
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Après une altercation avec un petit groupe de chasseurs, un homme de 39 ans a poursuivi l’un des protagonistes avec sa voiture avant de heurter le véhicule de la victime par l’arrière.

Les faits ont eu lieu le dimanche 23 février. En début d’après-midi, un habitant de Léguillac-de-l’Auche âgé de 39 ans et armé d’une matraque est allé à la rencontre de trois chasseurs à qui il reprochait d’avoir tiré en direction de la façade de sa maison.

Selon les journalistes de Sud Ouest, ce n’est pas la première fois qu’il se disputait avec des chasseurs auxquels il fait grief de passer trop près de son domicile. D’après le quotidien régional, il serait même allé jusqu’à installer illégalement un dos d’âne sur la voie publique afin de gêner les amateurs d’activités cynégétiques.

Si le trio de chasseurs s’est défendu d’avoir tiré en direction de la façade de la maison en question, le ton est rapidement monté et le trentenaire n’a pas hésité à asséner un coup de matraque sur la tête de l’un des trois retraités – la victime s’est vu délivrer 5 jours d’Incapacité totale de travail (ITT).

Le trentenaire a pour sa part reçu un coup de poing qui l’a blessé à la lèvre sans que l’on sache précisément qui a porté le premier coup. Il a ensuite poursuivi en voiture l’un des trois chasseurs qu’il accusait d’avoir brisé la lunette arrière de son véhicule avec une pierre, ce que conteste le mis en cause.

Rendez-vous est pris avec la justice

Le conducteur a heurté le véhicule du chasseur par l’arrière et l’a envoyé dans un champ, tandis que sa propre voiture a fini dans une haie. Le chasseur percuté s’est vu délivrer une ITT de deux jours.

Le trentenaire a été placé en garde à vue. Poursuivi pour violences volontaires et transport sans motif légitime d’une arme de catégorie D, il devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Périgueux le 20 novembre 2020.

Le chasseur soupçonné de lui avoir porté un coup de poing au visage sera également jugé ce jour-là. Selon Sud Ouest, aucun des protagonistes de l’affaire n’était sous l’emprise de l’alcool au moment des faits.

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