À Trélissac, en Dordogne, une propriétaire sexagénaire voit sa maison envahie par des squatteurs depuis plusieurs mois. Cette femme de 61 ans, malade d’un cancer, a décidé d’établir un campement de fortune au fond de son propre jardin. À cause de la trêve hivernale, les indésirables ne peuvent plus être expulsés jusqu’à la fin mars.
Une propriétaire obligée de camper au fond de son propre jardin à cause de squatteurs. À Trélissac, en Dordogne, Véronique a installé un logement sommaire sur un petit bout de gazon devant son domicile. Le début de l’affaire, relatée par France Bleu Périgord, remonte à décembre dernier. Véronique, âgée de 61 ans, explique alors à deux frères, à qui elle loue sa maison, qu’ils doivent partir d’ici à six mois. Problème: une fois passée cette période de préavis légal, les deux garçons occupent encore les lieux et refusent de partir.
« Quinze jours avant [la fin du préavis], j’ai pris rendez-vous avec ce locataire pour un état des lieux, raconte la victime à la radio locale. Il m’a dit: « mais madame, je reste, on n’est pas prêt, on n’a rien trouvé, donc on ne déménage pas ». » Pourtant, l’ancienne caissière de supermarché, elle, a véritablement besoin de ce logement: atteinte d’un cancer depuis cinq ans, elle sort à peine de chimiothérapie et souhaite se reposer.
Une trêve hivernale qui tombe mal
Face à cette situation injuste, Véronique prend alors une décision radicale: monter une petite tente dans son propre jardin pour afficher son hostilité à la présence des squatteurs chez elle. La sexagénaire se dit coincée. Ses locataires ne peuvent plus être expulsés jusqu’au 31 mars, date de la fin de la trêve hivernale. Ils ont aussi effectué des démarches pour faire classer la maison en « habitat indigne », forçant même théoriquement la propriétaire à financer des travaux dans sa propre maison. Selon elle, les deux indésirables n’ont plus payé de loyer depuis le mois de juillet.
La voilà donc en train de dormir tous les soirs dans le froid, simplement couverte par une tente surmontée d’une bâche en plastique bleue. Pourquoi ne pas aller demander de l’aide à ses enfants ? « Ce n’est pas reposant, souligne Véronique, toujours au micro de France Bleu Périgord. Je sors de chimio, il y a trois ados, et quand ils sont là, il n’y a pas la place. On se débrouillait sur le canapé tant bien que mal, mais ma fille a sa vie, et elle s’occupe déjà de son papa handicapé. Mon fils, lui, est dans une situation personnelle délicate. »
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