En rentrant d’une promenade avec son chien, une mère de famille a été attaquée par les trois canidés de son voisin. Ces derniers n’ont laissé aucune chance à son animal de compagnie.
Les faits se sont déroulés dans la soirée du lundi 20 avril à Lamonzie-Saint-Martin, une commune d’environ 2500 habitants située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Bergerac.
Vers 19 h 40, Sandrine Rouzier rentre d’une promenade avec Milo, son Jack Russell, lorsqu’un molosse appartenant à l’un de ses voisins parvient à briser le grillage du jardin de son propriétaire et se rue sur son chien, suivi par deux autres canidés appartenant au même homme.
« Il a défoncé son grillage avec sa grosse gueule, et ils sont sortis tous les trois pour nous sauter dessus. Moi, ils m’ont mordue au bras, et ils ont massacré mon petit chien », a expliqué Mme Rouzier aux journalistes de France Bleu.
« Ils l’ont bouffé, ils se sont acharnés à trois dessus. Je n’ai rien pu faire », ajoute-t-elle avec des sanglots dans la voix.
Les trois molosses placés en fourrière
Évacuée vers les urgences de l’hôpital de Bergerac, elle s’est vu délivrer quatre jours d’ITT.
« Le maire est venu, les gendarmes sont venus, les pompiers aussi. Ils ont embarqué les chiens et les ont mis à la fourrière de la commune », indique Sandrine Rouzier.
Ce mardi, les trois canidés ont été transférés à la fourrière de la SPA. Ils doivent désormais être examinés par un vétérinaire afin de déterminer leur catégorie et de statuer sur leur dangerosité.
Les gendarmes doivent également entendre le propriétaire des canidés dans le cadre de leur enquête. D’après Mme Rouzier, celui-ci aurait pris la fuite en moto peu après les faits avant de revenir et de reprocher à sa femme de ne pas avoir surveillé leurs chiens.
Selon France Bleu, le maire de Lamonzie-Saint-Martin aurait d’ores et déjà pris un arrêté municipal pour demander que les trois chiens soient euthanasiés.
« C’est un petit chien qui est mort, mais ça aurait pu être un enfant. J’aurais pu avoir mon enfant de neuf ans avec moi », conclut Sandrine Rouzier.
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