Ce mercredi 13 juillet, une femme s’est baignée en burkini dans la piscine municipale de Ribérac (Dordogne). Ceci s’est produit alors même que le Conseil d’État a confirmé, le 21 juin dernier, l’interdiction du port du burkini dans les piscines municipales.
De la même manière que les shorts de bain amples sont interdits aux hommes dans les piscines municipales, les burkinis ne sont pas plus autorisés, entres autres pour une question d’hygiène. Pourtant, une femme est passée outre le règlement et s’est baignée avec la tenue recouvrant le corps, dans la piscine municipale de Ribérac. L’incident s’est produit ce mercredi 13 juillet aux environs de 12 h 30, ainsi que le rapporte Sud-Ouest.
« J’avoue que je ne comprends pas »
« Je me suis dit que c’était un vrai problème pour l’hygiène », a indiqué l’un des usagers à nos confrères, en voyant « cette dame habillée de pied en cap » entrer dans l’eau. « J’avoue que je ne comprends pas », a-t-il ajouté.
Pour ce témoin de la scène, c’est déjà la deuxième fois en l’espace de quelques semaines qu’un tel incident se produit dans cette piscine municipale. Il en avait d’ailleurs informé les élus, mais en vain.
Didier Bazinet, le président de la Communauté de communes du Pays Ribéracois, a indiqué à Sud-Ouest qu’en théorie, le burkini devrait être interdit. Il a de plus assuré « ne pas avoir été mis au courant de la présence de cette personne ».
Un nouveau règlement, « plus précis que le précédent »
À la demande de la préfecture de la Dordogne, un nouveau règlement – mais qui n’est toutefois pas encore entré en vigueur, faute d’avoir été validé par l’administration – a été rédigé le 11 juillet dernier. Ce rapport devrait ainsi permettre de « faire respecter strictement les règles d’hygiène » dans la piscine municipale, étant notamment « plus précis que le précédent ».
À la fin du mois de juin, une petite dizaine de femmes avaient également revêtu ce maillot totalement couvrant à la piscine municipale Alfred Nakache, à Toulouse (Haute-Garonne). Ainsi que le maire de la Ville rose, Jean-Luc Moudenc, l’avait indiqué le 23 juin dernier, « certaines viennent visiblement faire de la provocation ». Il avait alors stipulé qu’il serait intransigeant sur cette question, demandant une application stricte du règlement de la part des usagers des piscines municipales. Outre le problème de l’hygiène, le burkini est néanmoins une entrave pour un sauvetage optimal.
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