Des dégradations ont eu lieu dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 mars sur le chantier de la future mosquée de Bergerac rapporte le quotidien Sud-Ouest. Ce sont les ouvriers qui les ont découvertes en venant travailler lundi matin.
Une tête de cochon avait été hissée sur la porte d’entrée du chantier, tandis que les murs du futur édifice religieux ont été recouverts de sang animal.
« Ce chantier est contesté. Il y a eu des recours administratifs et juridiques pour le mettre en échec, donc il y a plusieurs pistes à vérifier », a expliqué le vice-procureur de Bergerac Charles Charollois.
Début mars, le tribunal administratif de Bordeaux a notamment rejeté un recours introduit par un collectif de riverains opposés au projet de construction de la mosquée. Les riverains ont saisi le Conseil d’État dans la foulée.
Préfet du département, Frédéric Périssat s’est également exprimé sur les dégradations du chantier dans un communiqué. Il a pour sa part « dénoncé et condamné fermement ces actes qui portent atteinte à la liberté de conscience et d’expression des cultes et sont contraires aux principes de la laïcité », appelant « au respect mutuel dans le cadre du pacte républicain ».
À l’initiative du projet de construction de la mosquée de Bergerac, l’Association culturelle des Marocains de la Dordogne (ACMD) a déposé plainte. Une enquête pour dégradation d’un édifice affecté au culte a été ouverte.
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