Depuis des années, nous entendons parler de la menace croissante que représentent les pandémies. C’est comme une doctrine civique que tout le monde connaît.
Cette année, le thème de toute la conférence du Forum économique mondial (WEF) portait sur la « maladie X », que tout le monde attend d’une manière ou d’une autre. L’idée est que nous devrions tous vivre dans la peur et être rongés par une paranoïa implacable à l’égard des infections, car la prochaine vague de maladies se trouve probablement à nos portes.
Bill Gates prêche cette doctrine depuis de nombreuses années. Elle est la fondation d’une industrie de plus d’un milliard de dollars à travers le monde et mobilise toutes les grandes institutions internationales.
La prochaine pandémie est en route, disent-ils, les gouvernements et les grandes entreprises pharmaceutiques vont nous sauver.
Au début des confinements Covid, j’ai regardé plusieurs conférences TED (ndt. Technology Entertainment and Design, des « vidéos influentes »- « Apprenez des conférenciers TED étendant leurs idées qui changent le monde ») de Gates, qui affirme que les pandémies se multiplient. Il l’annonce comme s’il s’agissait d’une parole d’évangile et d’un fait incontestable. Il ne donne nulle part d’explications sur cette apparente évidence. Il se contente de réaffirmer constamment que nos voyages, nos échanges, notre hyper-industrialisation et notre chaos mondial généralisé vont certainement déclencher quelque chose d’horrible venant d’une Mère Nature en colère.
Soit dit en passant, en regardant ces vidéos, il m’est apparu évident que Gates ne connaît absolument rien aux virus et à leur fonctionnement, et encore moins à l’épidémiologie. Il est évident qu’il n’a jamais lu un guide pour les nuls, et encore moins un texte de première année de médecine. Tout ce qu’il croit savoir vient de son expérience avec les virus informatiques, si l’on peut dire. Pour lui, un vaccin fonctionne comme Norton Antivirus.
Sans exagération.
Quoi qu’il en soit, qu’en est-il de cette affirmation qui laisse entendre que les pandémies se multiplient et qu’elles ne peuvent que devenir de plus en plus dangereuses ? Une équipe de chercheurs a osé poser la question impensable : « Et comment le savons-nous ? » Ils sont associés à l’université de Leeds, au Royaume-Uni, et assistés par l’institut Brownstone. Ils se font appeler REPPARE et mettent l’accent sur des données concrètes pour vérifier les affirmations formulées par l’industrie chargée de la planification des pandémies.
Ce qu’ils ont trouvé est fascinant. L’examen statistique détaillé portant sur 100 ans de menaces de pandémie montre que le risque de pandémie diminue considérablement et n’augmente pas. C’est vrai depuis très longtemps. Les données qui révèlent le contraire sont imputables à une meilleure surveillance des pathogènes, mais le nombre total de décès dus aux pandémies indique qu’elles se font de plus en plus discrètes d’une année à l’autre.
La seule exception est le virus Ebola, mais même dans ce cas, « il s’agit d’une maladie localisée et normalement rapidement contenue ».
Qu’en est-il du Covid-19 ? Selon les affirmations habituelles, il a confirmé les inquiétudes de Gates. Et pourtant :
« Le Covid-19 est bien sûr intervenu – pour la première fois depuis 1969, il a entraîné une mortalité plus importante que celle de la grippe saisonnière annuelle. Cette mortalité s’est concentrée sur les personnes âgées malades, dont l’âge médian dépassait 75 ans dans les pays à revenu élevé où la mortalité a été la plus élevée, et sur les personnes présentant d’importantes comorbidités, ce qui contraste avec les décès causés par le paludisme, qui touchent principalement les enfants, et avec les décès d’adultes jeunes ou d’âge moyen provoqués par la tuberculose. La surmortalité a augmenté par rapport à la situation de référence, mais il est difficile d’estimer la charge de morbidité réelle si l’on distingue la mortalité attribuable à la maladie de Covid-19 de la mortalité résultant des mesures de ‘confinement’, qui ont réduit le dépistage et la prise en charge des maladies dans les pays à revenu élevé et favorisé les maladies liées à la pauvreté dans les pays à faible revenu. »
Voilà exactement ce qu’il en est. En fait, nous ne connaissons pas, même à cette date tardive, la charge de mortalité totale due au Covid, le virus, comparée à celle résultant des mesures de prévention et de contrôle. Les auteurs ne le soulignent pas, mais aujourd’hui, un plus grand nombre de personnes que jamais vivent jusqu’à 75 ans et plus, ce qui aurait été impensable dans le passé. La population vulnérable est donc plus importante que jamais. Cela dit, si l’on ajoute à cela l’incertitude des tests PCR et l’incitation financière à mal classer les décès, un brouillard s’installe sur l’ensemble de l’expérience.
Quoi qu’il en soit, il ne fait aucun doute que l’expérience semble comparable à celle d’une année de grippe sévère, mais la mortalité touche principalement les personnes qui se trouvent à la limite de la durée de vie moyenne, ce qui se révèle tragique sans pour autant avoir un impact sur l’ensemble de la population. Pourtant, les confinements touchent tout le monde, sans raison apparente. Il semble que les élites en charge s’attendaient à une pandémie désastreuse sur toute la population qui ne s’est jamais matérialisée. Elles ne l’ont toutefois pas encore admis.
De fait, il s’avère que depuis plusieurs décennies, les pandémies diminuent en gravité et en prévalence, comme le montrent nos auteurs. C’est une réalité plutôt gênante pour le secteur de la planification des pandémies.
Pourquoi les pandémies sont-elles devenues un problème de moins en moins important ? Les raisons sont les suivantes : 1) des systèmes immunitaires plus robustes grâce à une large exposition, 2) un meilleur assainissement et 3) une meilleure hygiène. Ces facteurs sont en gros associés à l’augmentation de la prospérité matérielle mondiale, qui améliore les conditions de vie dans l’ensemble. L’industrie de la planification des pandémies n’a pas joué un rôle décisif à cet égard. Ce sont plutôt les facteurs susmentionnés qui sont à l’origine de cette évolution.
Ce seul article sape l’ensemble des efforts déployés à l’échelle mondiale pour se préparer à quelque chose d’horrible. Pendant ce temps, nous négligeons largement le problème réel des maladies chroniques, c’est-à-dire les maladies cardiaques associées à l’obésité et à la toxicomanie. La population mondiale en général n’est pas en bonne santé, mais cette situation n’est pas imputable à l’apparition aléatoire de virus qui nous contrarie, mais plutôt à nos propres choix et comportements.
Penser autrement, c’est vraiment changer la donne. En effet, les entreprises pharmaceutiques ne peuvent pas faire grand-chose pour remédier à la situation. Nous savons que leur dernière tentative, face au problème du Covid-19, a été un échec retentissant. Ces injections n’ont pas pu conférer une immunité stérilisante à ce virus à mutation rapide qui a ses racines dans le règne animal. Il a toujours été destiné à infecter la majeure partie de la planète et pour la grande majorité des personnes infectées, il ne s’est pas traduit par des problèmes médicaux significatifs.
Si vous avez lu jusqu’ici, vous vous êtes déjà posé la question suivante. Admettons que cela soit vrai pour les virus d’origine naturelle, mais qu’en est-il des virus fabriqués en laboratoire suite aux recherches sur le gain de fonction et aux fuites de laboratoire ? Si ces scientifiques fous continuent de mener ces expériences effrayantes de guerre biologique en coopération avec des gouvernements totalitaires comme la Chine, comment pouvons-nous être sûrs que nous ne courons pas tous un grave danger ?
Voici le problème. Même les virus créés en laboratoire ne peuvent échapper aux lois fondamentales et à la dynamique propre aux infections virales. Il s’agit d’un compromis entre la gravité et la prévalence. Si le virus tue l’hôte, il ne se propage pas, ce qui explique pourquoi les infections très dangereuses comme l’Ebola tendent à se limiter d’elles-mêmes. L’inverse est également vrai : un virus dont le taux de transmission est élevé n’est par définition pas très mortel.
Il y a une exception à cette règle et elle concerne ce que l’on appelle la latence : la durée pendant laquelle le virus peut vivre dans votre corps et être transmis avant que vous ne ressentiez des symptômes. C’est cette condition qui détermine le taux de mortalité de nombreux virus. Le temps de latence du Covid-19, malgré les affirmations farfelues qui ont été faites au début, est à peu près le même que celui d’une grippe moyenne. Cet aspect s’est donc avéré sans importance.
Est-il possible de fabriquer en laboratoire un virus dangereux doté d’une très longue période de latence, comme on le voit dans les films ? Pour l’instant, nous n’en avons pas encore vu. On ne peut évidemment pas l’exclure. Mais cela nous ramène à l’essentiel : s’il y a un risque croissant de pandémie, il ne se trouve pas dans la nature. Il viendra d’un laboratoire.
C’est pourquoi la recherche sur le gain de fonction devrait être interdite dans le monde entier. À tout le moins, les gouvernements doivent cesser de la financer !
Nous y voilà. Les inquiétudes suscitées par la « maladie X » ne portent pas sur la nature, mais sur la prochaine folie que les scientifiques des gouvernements vont inventer. En dehors de cela, le risque de pandémie en général a considérablement diminué depuis de nombreuses décennies.
En bref, la réponse à la question « d’où vient cette menace de pandémie » est : ils font de leur mieux pour la créer.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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