Vers Besançon dans la rivière Doubs, de nombreux silures ont été découverts sans vie, et ce depuis plusieurs semaines. Un étrange phénomène qui, selon des vétérinaires, pourrait venir d’un virus s’attaquant exclusivement aux silures.
Depuis plusieurs semaines, une mortalité inhabituelle de silures a été constatée dans la rivière Doubs, proche de Besançon. Des poissons morts qui présentent des traces atypiques sur le corps, a rapporté L’Est républicain. « Des dizaines de spécimens gisent sur le flanc, aux abords de Besançon », a déclaré la Fédération de pêche du Doubs, qui a lancé un appel aux pêcheurs pour recenser les cas de mortalité de silure ou les silures présentant « des plaies inhabituelles » dans les alentours.
À noter que cette situation n’est pas isolée, puisque des signalements ont également eu lieu entre Saint-Vit et Avanne-Aveney, mais aussi à proximité de Baume-les-Dames, toujours dans le département du Doubs.
Environnement. Les #silures meurent par dizaines dans le #Doubs#Poisson #poissons #pêche
⬇️ https://t.co/X2jr9rOPqV— L’Est Républicain Besançon (@LEstRepBesac) April 2, 2022
Selon Christian Rossignon, l’hydrobiologiste de la Fédération de pêche du Doubs : « Des vétérinaires m’ont indiqué qu’il existait un virus s’attaquant uniquement aux silures, L’European Catfish Virus ». Un virus qui a par ailleurs provoqué d’importants dégâts dans les populations de silures en Allemagne, à la fin des années 80, a rapporté Le Bien Public.
Ce virus est actuellement la piste privilégiée, mais cela doit encore être confirmé. Des analyses sont désormais en cours.
***
Chers lecteurs,
Abonnez-vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.