Doubs : trois fillettes de maternelle avalent des somnifères trouvés pendant la récréation à Bethoncourt

Par Robin Lefebvre
18 mars 2025 12:09 Mis à jour: 18 mars 2025 12:09

Trois écolières entre 3 et 4 ans ont été hospitalisées après avoir ingéré des somnifères trouvés devant leur école à Bethoncourt, qu’elles ont confondu avec des bonbons. Une procédure est ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui ».

Angoisse en fin de matinée ce lundi 17 mars, lors de la récréation de 10h30, dans l’enceinte de l’école maternelle Louis Pergaud, à Bethoncourt (Doubs). Trois fillettes de l’école, entre 3 et 4 ans, ont trouvé une boîte remplie de somnifères dans une poubelle cendrier juste devant l’école en passant la main à travers le grillage, et les ont avalés. Elles ont pris les médicaments pour des sucreries.

Environ 10 minutes après, les enfants commencent à somnoler, chanceler voire délirer. Affolés, les instituteurs appellent immédiatement les pompiers et les parents.

Le temps que des médecins viennent les soigner, une dizaine de pompiers procurent les premiers soins en allongeant les petites filles. « Ma fille a en mangé une, une autre petite a fait de même et la troisième en a ingurgité trois », rapporte la maman de l’une des enfants à L’Est républicain.

« Un acte de malveillance »

Elles ont ensuite été conduites en urgence à l’hôpital Nord Franche-Comté. Deux fillettes ont pu en sortir selon le maire de Bethoncourt, qui était sur place. Elles ont pu être soignées et leur vie n’est pas en danger.

Une procédure est ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui », a indiqué le maire, qui a décidé de faire retirer sur-le-champ la poubelle cendrier et de demander à sa police municipale de vérifier toutes les poubelles situées à proximité des autres écoles de la ville. Pour l’édile, il s’agit d’un « acte de malveillance ».

La plaquette de médicaments étant passée entre de nombreuses mains, impossible pour les enquêteurs de la gendarmerie de relever le moindre indice sur l’identité du malfaiteur à l’origine de l’incident. De plus, aucune vidéosurveillance n’est active dans le secteur.

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