Doubs : violemment agressé chez lui à Seloncourt, le père de famille décède quelques jours plus tard

Par Emmanuelle Bourdy
7 août 2024 06:58 Mis à jour: 7 août 2024 06:58

Le 26 juillet dernier, Gilbert Lazzaris, père de famille de 59 ans, a été victime d’une violente agression à son domicile, situé à Seloncourt (Doubs). Il est décédé des suites de ses blessures quelques jours plus tard, le 2 août. Ce mardi 6 août, le ou les auteurs des faits étaient toujours recherchés.

Hospitalisé au CHU Jean-Minjoz à Besançon le 26 juillet dernier à la suite d’une agression, Gilbert Lazzaris présentait « d’importantes lésions à la tête ». Il avait été plongé dans le coma, rapporte L’Est républicain. Une enquête avait alors été ouverte. Elle a, depuis le décès de la victime, été requalifiée en homicide volontaire.

« Le mode opératoire nous interroge beaucoup »

Le jour des faits, aux environ de 7 heures du matin, une ou plusieurs personnes se sont introduites chez Gilbert Lazzaris et l’ont violemment agressé. Bien que présentes dans le logement familial, les autres membres de la famille n’ont pourtant pas été témoins de ce déferlement de violence. C’est lorsqu’ils ont vu le père de famille ensanglanté à même le sol qu’ils se sont enfermés, craignant d’être attaqués eux aussi.

La victime – qui pratiquait le tir sportif et possédait des armes en toute légalité – a ensuite été prise en charge par les secours, puis transportée au CHU Jean-Minjoz à Besançon. « Cela s’est passé très rapidement », a indiqué le procureur de la République Paul-Édouard Lallois, ajoutant : « Le mode opératoire nous interroge beaucoup. »

Un homme « au grand cœur, généreux et toujours prêt à aider »

Ce dernier a ordonné, dans le cadre de l’enquête ce lundi, qu’une autopsie soit pratiquée sur le corps du quinquagénaire. « Elle permettra de déterminer les causes exactes du décès de cet homme qui souffrait d’importantes lésions à la tête », a-t-il expliqué.

Il pourrait s’agir d’un cambriolage ayant mal tourné. Cependant, il n’y a pour le moment « aucune trace » d’un butin ayant disparu du domicile de Gilbert Lazzaris, a encore pointé le procureur de la République de Montbéliard.

L’entourage du défunt a confié que le père de famille était « passionné de tir sportif et de mécanique », ajoutant qu’il s’agissait d’un homme « au grand cœur, généreux et toujours prêt à aider ».

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