Marc de Fleurian, candidat du Rassemblement national pour les municipales à Calais, a dénoncé vendredi le « gaspillage d’argent public indécent » par la maire LR, Natacha Bouchart, avec son spectacle du « dragon de Calais », monstre mécanique monumental.
« Avec trois jours de fêtes, qui auront coûté aux contribuables 700.000 euros, Mme Bouchart fait supporter aux contribuables un onéreux lancement de campagne municipale », a dénoncé M. de Fleurian dans un communiqué.
Dragon de @NatachaBouchart :
le Rassemblement National de Calais dénonce un gaspillage d’argent public indécent. pic.twitter.com/OBkSmjj2QA— Marc de Fleurian (@MarcDeFleurian) November 1, 2019
Ce dragon, monstre d’acier haut de 10 mètres et long de 25, imaginé par François Delarozière et crachant feu, eau et fumée, a été présenté vendredi aux Calaisiens lors d’un « spectacle urbain » de trois jours. Il doit ensuite devenir une attraction touristique pour la ville.
« Sur le fond du dossier, 27 à 35 millions d’euros pour 70 emplois directs et 600.000 euros de déficit de fonctionnement programmé par an : voilà résumé le modèle économique du dragon de Mme Bouchart », accuse le candidat RN.
Le dragon aux yeux de braise marche dans Calais pic.twitter.com/5GRW7fPCFz
— Sylvie Hrovatin (@RezeRadieuse) November 1, 2019
« Ce dragon à roulettes, attraction de fête foraine que Mme Bouchart présente comme l’élément essentiel de sa politique pour l’emploi, s’avère être le symbole mobile du gaspillage de l’argent public dont elle fait preuve », ajoute M. de Fleurian.
Selon lui, « ces dérives terriblement choquantes en matière de gestion publique » constituent « une insulte au bon sens et une faute éthique envers les Calaisiens dont un sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté ».
#calais #dragon pourquoi le #RN n’a pas voté contre ce projet ? https://t.co/SR7gaJ0qRL
— PDF Calaisis (@CalaisPDF) November 1, 2019
« L’acte 1, c’est 13 millions. La région subventionne à (hauteur de) quatre millions, l’Etat quatre millions (…) et la ville en fait apporte 2,5 à 3,5 millions », a précisé Mme Bouchart à l’AFP, en marge du spectacle.
« Dans un projet d’investissements et d’attractivité, ce n’est franchement pas cher d’autant plus que les impôts n’augmentent pas », a-t-elle souligné. Elle a aussi regretté la position d’« un groupe de parachutés qui viennent de débarquer à Calais et qui ne connaissent pas notre histoire ».
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