Plus de deux ans de bataille judiciaire ont pris fin lundi 15 mars, lorsque la cour d’appel de Grenoble a finalement autorisé une habitante de Saint-Restitut dans la Drôme à garder les deux sangliers avec lesquels elle vit depuis une dizaine d’années.
« Cette décision représente une victoire sur plusieurs plans. Que ce soit pour Nonotte et son frère, mais aussi pour la condition animale », se réjouit auprès de LCI Marie-Christine Gallopin, qui a recueilli deux petits marcassins en 2011 pour les sauver d’une mort certaine.
En dépit du fait que cette femme avait fait toutes les démarches nécessaires pour avoir l’autorisation légale de détenir Nonotte et son frère Gruinou, la justice lui a reproché de vouloir créer un élevage. Marie-Christine avait nourri les deux bébés au biberon après les avoir récupérés d’un élevage qui fermait. Une autorisation écrite de la Direction départementale des territoires (DDT) lui donnait le droit de garder le mâle, et pour la femelle, elle disposait d’un accord verbal.
Drôme : elle gagne le droit de continuer à vivre avec ses deux sangliers https://t.co/nKbHoPdLAW pic.twitter.com/VOTOcOMR03
— TF1LeJT (@TF1LeJT) March 23, 2021
« Les textes prévoient que l’on peut avoir un sanglier, comme élevage d’agrément, mais qu’à partir de deux animaux, il s’agit d’un établissement d’élevage : il faut alors avoir un certificat de capacité et une autorisation préfectorale d’ouverture », explique l’inspecteur de l’ONCFS au Dauphiné.
La confiscation de Nonotte avait alors été prononcée en 2019 par le tribunal correctionnel de Valence.
Au terme d’une longue bataille juridique, la cour d’appel vient finalement de donner la victoire à Marie-Christine Gallopin.
« Comme elle n’était pas au courant, Nonotte ne verra pas la différence ; c’est plutôt moi qui suis beaucoup plus tranquille de ne plus penser au devenir de Nonotte et son frère », se réjouit au micro de France Bleu celle qui est aux petits soins pour les deux sangliers.
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