Selon la Fédération départementale des chasseurs de la Drôme, de nombreuses preuves attestent d’une présence de plus en plus grande des loups dans le département. Preuves étayées par des chiffres alarmants.
Cela fait des années maintenant que les chasseurs et agriculteurs s’accordent à dire que les services de l’État minimisent la présence des loups sur le territoire français. Une affirmation aujourd’hui confirmée par la Fédération départementale des chasseurs (FDC) de la Drôme, qui vient d’apporter des éléments de preuves, a relaté France Bleu.
« L’Office français de la biodiversité (OFB) ne reconnaissait qu’une seule meute sur cette zone. En fait, c’est quatre fois plus. Sur 50 000 hectares, c’est énorme », a déploré Michel Sanjuan, vice-président de la FDC. Pour repérer les loups, les chasseurs ont effectué des opérations de hurlement, qui consistent à hurler à l’aide de porte-voix sur le territoire du loup et à attendre une réponse.
Ces opérations, qui ont eu lieu dans la nuit, fin août et début septembre, sur un secteur allant de la Raye à une partie du Vercors et du Royans, ont permis de comptabiliser pas moins de 21 loups. De plus, des réponses de louveteaux ont été repérées, attestant de 4 zones de reproduction, a rapporté Chassons.com.
Bien que les opérations de hurlement aient confirmé une présence accrue des loups, le nombre de morts d’animaux dans le secteur était pourtant déjà bien alarmant. En effet, « il y avait environ 900 mouflons dans le département en 2000. Et depuis l’arrivée et l’installation du loup, il n’y en a plus aucun », a indiqué Michel Sanjuan.
De plus, la population drômoise de chamois a chuté de 41 %, tandis que celle des cerfs, de plus de 30 %.
Pendant ces opérations de hurlement, des agents de l’OFB étaient présents et ont pu constater de la forte présence du loup. Désormais, des opérations d’abattage devraient donc être autorisées. « On ne revendique pas la chasse du loup. On veut obtenir une juste estimation des populations, et une juste régulation de cette espèce, tout comme on le fait pour la zone sauvage », a conclu Michel Sanjuan.
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