Un jeune de 16 ans, Thomas, a été tué par arme blanche et deux hommes grièvement blessés, dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une fête dans un village de la Drôme, a-t-on appris auprès du parquet et des pompiers.
Un groupe d’au moins une dizaine de personnes d’une cité de Romans-sur-Isère s’est rendu au milieu de la nuit à Crépol, village à 20 km où se tenait une « soirée privée » dans la salle des fêtes de la commune, a expliqué à l’AFP le procureur de Valence, Laurent de Caigny.
Maxence, ami d’enfance de Thomas, était présent lors du massacre : « C’était un bain de sang. Des jeunes de cité ont encerclé la salle des fêtes et plantaient les gens à l’aveugle. Le videur s’est fait trancher les doigts. On faisait un massage cardiaque à un jeune par terre. C’était le chaos ».
Thomas était notre fils, notre cousin, notre neveu : il s’ajoute maintenant à la liste des innocents décédés à cause d’un Etat irresponsable depuis 40 ans.
L’Etat français doit enfin être mis devant ses responsabilités ! #crepol https://t.co/2NQp93PceH
— Institut pour la Justice (@InstitutJustice) November 20, 2023
Thomas est décédé des suites d’« un coup de couteau » à la gorge alors qu’il était en route pour l’hôpital de Lyon. Deux jeunes hommes ont été hospitalisés en « urgence absolue », selon les secours. L’un d’eux, âgé de 28 ans, a reçu « des coups de couteau au niveau du thorax », le second est âgé de 23 ans. Une troisième personne d’abord déclarée en urgence absolue a vu son état s’améliorer, ont précisé les pompiers, qui ont dénombré 17 victimes supplémentaires, souffrant notamment de contusions.
Une enquête actuellement diligentée par le Parquet
Une enquête a été ouverte pour « homicide et tentative d’homicide » « en bande organisée » et confiée aux gendarmes, a indiqué le procureur. Selon les premiers éléments recueillis, la venue du groupe d’agresseurs était probablement préméditée, a détaillé M. de Caigny. Aucune interpellation n’a eu lieu à ce stade.
Environ 350 personnes participaient samedi au « bal de l’hiver » de Crépol, village d’à peine plus de 500 habitants. « Une bande est venue pour tuer des gens », a déploré la maire (DVD) Martine Lagut citée par le Dauphiné libéré. « Ils n’étaient pas venus pour s’amuser mais pour faire du mal », a-t-elle assuré.
« Dénonçant la barbarie et la tragédie » de la nuit, le club de rugby RC, Romans-Péage a expliqué sur X que le jeune homme décédé était un de ses joueurs et mis en ligne une photo du jeune homme tout sourire dans son maillot.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.