L’épouse d’un professeur d’université tué dans sa maison de Rosendaël, près de Dunkerque (Nord), dans la nuit de dimanche à lundi a été placée en garde à vue mercredi, a indiqué le parquet, confirmant une information du Parisien.
Une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte lundi, confiée à la police judiciaire, à la suite du décès de cet homme né en 1971, enseignant à l’Université du Littoral Côte d’Opale.
Confronter la version des faits de l’épouse aux éléments recueillis
La procureure Charlotte Huet avait indiqué lundi que la femme et l’enfant de la victime étaient présents au domicile la nuit des faits mais que « ce à quoi ils avaient assisté, et où, devait être précisé ». « Après examen des témoignages, déclarations, constatations techniques et scientifiques, le parquet de Dunkerque a décidé ce jour (mercredi) du placement en garde à vue de l’épouse de la victime », écrit la procureure dans un communiqué. « L’objet de cette mesure est de confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l’enquête », ajoute-t-elle.
Frappé de plusieurs coups de couteau
Selon une source policière lundi, cette dame avait alerté la police vers 4h00, expliquant que le couple avait été réveillé par des cambrioleurs et qu’elle avait alors quitté les lieux avec son enfant de 20 mois, tandis que l’homme restait dans le pavillon. Il avait été retrouvé dans une chambre au premier étage, frappé de plusieurs coups de couteau. Deux couteaux ensanglantés, une paire de gants, une lampe torche et un ordinateur portable avaient été saisis à proximité du domicile, selon cette source.
« Notre ville a été touchée cette nuit par un terrible drame qui a coûté la vie à un Dunkerquois. Je veux dire ma profonde émotion et mon choc », avait réagi lundi sur Facebook le maire de Dunkerque, Patrice Vergriete, également ministre du Logement, présentant ses « plus sincères condoléances » aux proches de la victime.
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