En déplacement à Marseille pour trois jours, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé vouloir expérimenter dans la cité phocéenne, dans 50 écoles « laboratoire », et ce dès la rentrée 2022, la liberté du choix des enseignants par les directeurs.
Dans ces écoles, a-t-il ajouté, il faudra « pouvoir d’abord choisir les enseignants, pour être sûr qu’ils sont pleinement motivés, qu’ils adhèrent au projet », a-t-il insisté, en reconnaissant dire « plein de gros mots pour beaucoup de gens ».
Le chef de l’État a partagé son ambition d’« inventer ici l’école du futur ». Cette école, « elle n’existe pas en France aujourd’hui », a-t-il insisté, « et donc je veux ici qu’on puisse en quelque sorte innover et mettre en place à côté de ces investissements dans les bâtiments, une méthode radicalement nouvelle pour l’éducation de nos enfants ».
« Les parents me disent : ‘à tel endroit les profs ne viennent plus’, ça arrive parce qu’il y a des gens qui sont fatigués de travailler trop longtemps dans les quartiers difficiles », a estimé le Président. « On doit permettre à nos enseignants de choisir ces quartiers et les projets pédagogiques qui vont avec, c’est pas le cas aujourd’hui », a-t-il déploré.
Une « école du futur »
En France, les 45.000 directeurs ou directrices d’école sont des professeurs des écoles, pour lesquels le ministère a versé en novembre dernier une indemnité exceptionnelle de 450 euros.
Le Président a esquissé des aspects de cette « école du futur », qu’il veut expérimenter à Marseille, évoquant notamment beaucoup d’élèves « qui sont allophones » : « Et bien on doit permettre peut-être d’avoir des aides » ou encore « d’adapter les rythmes scolaires ».
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