« L’objectif est que 40 000 élèves en bénéficient dès 2020 », déclare Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale.
L’État veut faire monter en puissance en 2020 la cantine à un euro et les petits déjeuners gratuits à l’école, deux dispositifs basés sur le volontariat lancés en 2019 dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la pauvreté.
Le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et la secrétaire d’État aux Solidarités Christelle Dubos ont salué dimanche dans un communiqué « les bons résultats de la mise en place en 2019 de (ces) deux mesures phare de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, présentée par le président de la République en septembre 2018 ».
« Un vrai succès ! »
Les petits déjeuners gratuits, servis à 110 000 élèves de maternelle et de primaire de territoires défavorisés l’an passé, soit un peu plus que l’objectif fixé à 100 000, doivent concerner 200 000 élèves en 2020 pour un budget de 12 millions d’euros, doublé par rapport à 2019.
« C’est un vrai succès ! », a estimé dans les colonnes du Journal du Dimanche Mme Dubos. « Un enfant qui commence la journée le ventre vide ne peut pas apprendre dans de bonnes conditions », a souligné M. Blanquer.
Les écoles doivent se situer dans une zone REP (réseau d’éducation prioritaire), REP+ ou quartiers politique de la ville ou encore dans certaines zones rurales ». Pour la cantine à un euro, qui sera étendue aux maternelles, le budget de 5 millions d’euros annuels est reconduit. En 2019, ce dispositif a bénéficié à 8 000 élèves de communes rurales pauvres, qui n’ont pas les moyens de financer des tarifs sociaux.
L’objectif de 40 000 élèves pour 2020
La cantine à un euro prévoit le financement d’une partie des repas servis si la commune met en place une tarification progressive composée d’au moins trois tranches, la tranche la plus basse étant d’un euro maximum par repas et par enfant.
« Il a fallu convaincre et écouter les élus locaux et à la fin de l’année, on a constaté une accélération de la mise en place de la cantine à un euro », a indiqué l’entourage de Christelle Dubos. « L’objectif est que 40 000 élèves en bénéficient dès 2020 », a précisé Jean-Michel Blanquer au Journal du Dimanche (JDD).
Les REP concernent les quartiers ou les secteurs isolés qui connaissant les plus grandes concentrations de difficultés sociales. Les REP sont plus mixtes socialement mais les difficultés sociales sont plus significatives que celles des collèges et écoles situés hors de l’éducation prioritaire.
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