À la suite du refus de Pierre Hurmic, maire écologiste de Bordeaux, d’installer le traditionnel sapin de Noël sur la place Pey-Berland au centre de la cité girondine, c’est le maire de Malemort qui l’achètera par « geste engagé ». « Puisque Bordeaux refuse son sapin, il restera en Corrèze ! » a-t-il annoncé.
Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, a refusé de mettre en place un « arbre mort » qui « coûte cher » et « n’est plus adapté aux conditions climatiques actuelles ». La décision, prise le 10 septembre, a provoqué le mécontentement d’une grande partie des habitants de la ville, qui y voyaient une atteinte à la tradition et réclamaient leur sapin de Noël. Les Bordelais ont mis une pétition en ligne, « Bordeaux veut garder son sapin de Noël ». Mais la décision a été prise, et la ville n’aura pas de sapin cette année.
Un sapin avait pourtant été commandé par la Ville de Bordeaux avant la prise de décision du nouveau maire de ne plus installer l’arbre traditionnel et de présenter des spectacles vivants à la place. Une cinquantaine de communes françaises ont proposé d’acheter l’arbre. Mais pour accueillir un arbre de 18 mètres, il faut le budget et la logistique adaptés.
C’est donc la commune de Malemort en Corrèze qui a fait le choix d’acquérir le sapin pour 6 000 euros, une somme qui représente la moitié du budget consacré aux décorations et animations de Noël, à Malemort.
Sur les réseaux sociaux, on a pu lire le massage publié par Laurent Darthou, le maire de Malemort : « Puisque Bordeaux refuse son sapin, alors il restera en Corrèze, à Malemort ! Oui, j’ai décidé d’acquérir le sapin de Noël refusé par Bordeaux, pour le dresser au coeur de Malemort. C’est un acte engagé que j’assume pleinement. La fierté de nos traditions ! »
L’arbre sera coupé le 16 novembre et transporté à Malemort le vendredi 20 novembre. Ces arbres, selon Laurent Darthou, sont plantés pour être coupés et font vivre l’économie locale. Par ce geste, le maire de Malemort déclare soutenir à la fois le commerce local et les traditions.
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