Le ministre de la Transition écologique italien Roberto Cingolani n’a pas mâché ses mots à propos de l’énergie nucléaire, dont il espère qu’elle deviendra bientôt mature.
« Des pays sont en train d’investir sur cette technologie », a expliqué dans les colonnes des Échos Roberto Cingolani, le ministre de la Transition écologique, à propos de la fusion nucléaire. L’ancien directeur du prestigieux institut de technologie de Gênes fait sa « révolution verte ».
« Ce serait une folie de ne pas l’envisager »
« Le monde est plein d’écologistes bobos et extrémistes : ils sont pires que la catastrophe climatique elle-même », a expliqué Roberto Cingolani, alors que le journal le questionnait sur l’atome et ses détracteurs. Le physicien s’occupe de la gestion de 40 % des ressources destinées à l’Italie, représentant 70 milliards d’euros, grâce au plan de relance européen. Des fonds pourraient bien être destinés à la recherche sur la fusion nucléaire.
Le défenseur de l’atome a encore souligné qu’il menait sa « révolution verte » avec « pragmatisme ». Selon lui, cette technologie « n’est pas encore mature, mais elle le sera bientôt. Si à un certain moment, on peut garantir que les déchets radioactifs sont peu nombreux, la sécurité élevée et les coûts bas, ce serait une folie de ne pas l’envisager ».
Même si le nucléaire a beaucoup été critiqué et que les Italiens ont voté contre cette énergie à deux reprises, lors de référendums, le ministre de la Transition écologique envisage son recours. Il espère d’une part apporter une autre réponse face à l’augmentation de l’énergie, et d’autre part, cette technologie a pour objectif d’atteindre la neutralité carbone.
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