L’épidémie de Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois) a vu s’envoler le nombre de prélèvements « naso-pharyngés », mais cette méthode n’est « pas sans risque », a averti l’Académie de médecine.
Ces prélèvements, opérés grâce à un écouvillon, sont devenus « la méthode de référence », que ce soit pour les tests PCR ou les tests antigéniques, dont le résultat est plus rapide, souligne le jeudi 8 avril l’Académie de médecine dans un communiqué.
Face à « la multiplication et la répétition des prélèvements, parfois effectués dans des conditions inadaptées », l’Académie de médecine rappelle « les précautions à observer et les risques encourus ». Car si la plupart sont bénins, « désagrément, douleur ou saignement, de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite », poursuit le collège scientifique, en citant plusieurs études récemment parues.
Cela fait plus d’un an qu’ils nous enfoncent une tige de folie dans le nez et c’est maintenant que l’académie de médecine réagit ?
Du virus il y en a soi-disant partout donc un test salivaire devrait suffire non ?https://t.co/GID7bn9R6J— Vert Olive NC (@nc_vert) April 9, 2021
Prélèvements salivaires pour les enfants conseillés
L’Académie préconise donc de réserver la réalisation de ces tests « aux professionnels de santé formés » et leur recommande de s’enquérir d’éventuels antécédents ORL avant d’y procéder. Elle préconise également de privilégier des prélèvements salivaires pour les enfants.
De fait, depuis le début de l’épidémie, leur nombre s’est envolé, avec quelque 70 millions réalisés entre le 1er mars 2020 et le 4 avril 2021 (57,7 millions de PCR et 12,4 antigéniques) selon une estimation jeudi de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Sur la seule semaine du 29 mars au 4 avril 2021, 3 835 000 résultats de tests PCR et antigéniques ont été validés.
Les futurs « autotests » pointés du doigt
Elle met également en garde sur l’utilisation des autotests, qui doivent arriver en pharmacie à partir du 12 avril. Ceux-ci ne nécessitent pas un prélèvement aussi profond que les autres, mais l’Académie recommande d’alerter les utilisateurs sur le fait que « l’auto-prélèvement peut exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel, mais peut aussi devenir dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction ».
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