[Édito] Vaccinés ré-infectés, fichés, infantilisés… le lourd prix de la docilité

Par La Rédaction
27 juin 2021 18:47 Mis à jour: 7 juillet 2021 10:57

Les pays qui nous ont été donnés comme modèles à suivre, à la fois pour l’organisation des campagnes de vaccination et pour le civisme de leurs nationaux, ces pays qui ne subissent pas comme la France l’affreux tempérament râleur des Gaulois, ont du mal aujourd’hui à dissimuler leur « gueule de bois ».

Dur lendemain d’une ivresse de confiance : en Israël, laboratoire grandeur nature des campagnes de vaccinations, entre 40 et 50% des nouveaux cas du mois de juin sont des personnes déjà vaccinées, re-contaminées par le Covid-19. Quarante à cinquante pour cent, alors que les deux tiers de la population israélienne a reçu les deux doses de vaccin ! Si les analyses détaillées confirment ces chiffres, cela signifiera qu’il y a autant, voire plus de contaminations chez les vaccinés que dans le reste de la population. Déjà en mai on avait découvert l’explosion en France des infections Covid chez les personnes ayant reçu une première injection du vaccin. Le relâchement de vigilance de ces personnes avait, alors, été l’explication avancée pour cet étrange phénomène.

Même tendance au Royaume-Uni, dont 80% de la population est vaccinée et qui constate cette fin juin, d’après le journal The Hill, « le plus grand nombre de cas Covid-19 depuis février. » Les deux pays-modèles remettent donc leur population sous cloche avec port de masque obligatoire et restrictions aux déplacements, pendant que la presse s’empare du sujet avec de grandes rames pour expliquer que, contrairement aux apparences, ce phénomène est normal. Les experts qui martelaient le principe d’immunité collective comme un fait scientifique indiscutable justifiant les vaccinations massives, se font experts en gymnastique pour affirmer maintenant que les vaccins ont seulement un effet « statistique » pour limiter les formes graves des maladies. Et qu’il faut accélérer les campagnes pour éviter une nouvelle vague à la rentrée.

La vérité qui pointe le bout de son nez est malheureusement un peu plus rude que cette nouvelle potion de sommeil qu’on tente d’administrer à l’opinion publique.  Au printemps, on avait déjà observé que tous les pays avec de forts taux de couverture vaccinale vivaient le même phénomène de ré-infections : Seychelles, Indonésie, Chili…. La première interprétation avait été que ceci était le reflet de l’inefficacité du vaccin chinois Sinovac, mis sur le marché sans essais cliniques contrôlés et avec comme d’habitude une absence totale de transparence du gouvernement chinois sur les résultats obtenus et les effets secondaires observés. Le président Macron lui-même craignait alors que le Sinovac fût responsable de l’apparition de variants plus contagieux et dangereux de Covid-19.

Mais les données fournies par Israël décrivent l’effet des vaccins à ARN messagers de Pfizer et BioNTech. On ne peut donc que conclure aussi directement que pour le Sinovac que ces coûteux produits n’ont pas l’efficacité qu’ils promettaient. On doit aussi, même si c’est désagréable, s’interroger sur le rôle que ceux-ci pourraient avoir eu dans l’accélération de la diffusion du variant Delta, seul à bord maintenant avec nos organismes comme terrain de jeu.

Voici donc le résultat de la dure confrontation entre les observations de terrain et les bonnes intentions de départ : ces nouveaux vaccins de haute technologie, qui rapportent des dizaines de milliards d’euros à leurs vendeurs, que la pression sociale, médiatique, politique impose à tous d’accepter pour faire partie des citoyens éclairés par la science plutôt que du détestable contingent des rétrogrades, ces vaccins donc, ne semblent pas capables de maîtriser l’épidémie. La diminution du nombre de contaminations en juin 2021 ne diffère pas de celle de juin 2020 et peut-être faudra-t-il bientôt affronter le fait que les efforts consentis par tous et toutes pour atteindre « l’immunité collective », en acceptant d’être fichés, suivis, classés, en étant restreints dans nos mouvements, n’ont pas servi comme on l’espérait.

Pour les personnes en dessous de 50 ans, les données rassemblées par les équipes de l’Université de Cambridge et publiées dans la revue Nature montrent que (hors personnes âgées et à risque), moins de 0,1% des cas d’infections par Covid-19 conduisent à un décès. En dessous de 30 ans, dix fois moins. À 15 ans, cent fois moins. Sur la dernière année et demie, le risque d’être contaminé par les premières formes de Covid a été de moins de 9% d’après Santé Publique France. Mais, à côté de cela, les dernières analyses des données européennes font apparaître  4 décès et 16 effets indésirables graves pour 100 000 vaccinations,. Même si ces vaccins high-tech ne portaient pas de risques d’effets secondaires à long terme, ces chiffres indiquent déjà qu’ils sont potentiellement plus dangereux que le Covid-19 lui-même pour les jeunes de moins de 30 ans, sont légèrement bénéfiques arrivés à la cinquantaine, deviennent importants à l’entrée dans le 3e âge et sont probablement essentiels dans les EHPAD où la mortalité dépasse 20% des personnes infectées.

La politique actuelle du tout-vaccinal impose donc, soutenue par le classement social qu’opère l’application « Tous AntiCovid », d’accepter des vaccins parfois inutiles à titre individuel mais aussi à titre collectif puisque, si les chiffres récents sont confirmés, ils n’empêchent pas d’être réinfecté et donc de contaminer ensuite des personnes fragiles. Si ce principe de vaccination solidaire ne tenait plus,  il serait temps de cesser cette politique coûteuse qui a fait rentrer petit à petit dans la normalité de nos vies le traçage et le fichage des individus, dont l’idée initiale ne vient pas du gouvernement français, mais du modèle chinois de contrôle des populations.

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