Ce mardi, le Premier ministre a pris la défense de Sibeth Ndiaye, nouveau porte-parole de l’exécutif, pendant une séance de questions au gouvernement.
Répondant à une question posée par la députée (LR) de la Haute-Savoie Virginie Duby-Muller, le Premier ministre a pris la défense de la remplaçante de Benjamin Griveaux.
Alors que Mme Duby-Muller venait de pointer du doigt une déclaration attribuée à Sibeth Ndiaye par le journal L’Express dans un article paru en juillet 2017, Édouard Philippe n’a pas hésité à soutenir sa nouvelle collègue.
D’après l’hebdomadaire, l’ancienne chargée de communication d’Emmanuel Macron aurait en effet déclaré à l’un de ses journalistes qu’elle assumait « parfaitement de mentir pour protéger le président » quelques semaines après l’élection présidentielle.
Des propos largement repris depuis la nomination de Mme Ndiaye aux postes de porte-parole du gouvernement et de secrétaire d’État.
À l’issue de son premier conseil des ministres le 1er avril, l’intéressée a d’ailleurs affirmé que les paroles qui lui étaient prêtées avaient été « sorties de leur contexte » et qu’elles avaient « été tronquées », ce qui n’a pourtant pas empêché la députée de la Haute Savoie de revenir à la charge ce mardi en dénonçant les « mensonges revendiqués » de Sibeth Ndiaye, ainsi que les « trucages d’images » intervenus dans l’affaire Benalla.
Remaniement : « Madame la députée @DubyMuller, personne dans ce gouvernement ne veut dire autre chose que les faits et ce que nous voulons faire. Tout le reste, c’est du bullshit », dit @EPhilippePM.#QAG #DirectAN pic.twitter.com/z4ExeRsfHX
— LCP (@LCP) April 2, 2019
Une intervention à laquelle le chef du gouvernement a répondu avec concision :
« Madame la députée, je sais que vous êtes attachée à la qualité du débat public, je vous connais trop bien pour savoir que vous n’acceptez pas les simplifications et les polémiques misérables. »
« Je vous connais trop bien et je vous respecte pour ça. Je veux vous dire madame la députée que, dans ce gouvernement, personne ne veut dire autre chose que les faits et ce que nous voulons faire. Tout le reste, si vous me permettez, c’est du bullshit », conclut Édouard Philippe.
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