Dans un entretien publié le 11 janvier par Le Parisien, Brigitte Macron s’est montré favorable « pour le port de l’uniforme à l’école ».
« J’ai porté l’uniforme comme élève: 15 ans de jupette bleu marine, pull bleu marine. Et je l’ai bien vécu. Cela gomme les différences, on gagne du temps – c’est chronophage de choisir comment s’habiller le matin – et de l’argent – par rapport aux marques », a déclaré la Première dame.
« Donc je suis pour le port de l’uniforme à l’école, mais avec une tenue simple et pas tristoune », a-t-elle ajouté.
Ce sujet est très controversé, jusqu’au sein du camp présidentiel. Le parti d’Emmanuel Macron, Renaissance, a lancé un groupe de travail à l’Assemblée nationale sur le sujet.
« C’est non » pour Pap Ndiaye
Mais le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a expliqué la semaine dernière sur BFMTV ne pas vouloir « ouvrir ce débat, en tout cas à l’échelle nationale ». « Je ne veux pas de loi à ce sujet. Imposer l’uniforme à tous les élèves, c’est non », a-t-il martelé, tout en relevant qu’un établissement pouvait en instaurer un au niveau local.
Une proposition de loi du Rassemblement national visant à rendre obligatoire l’uniforme dans les écoles et collèges publics a été rejetée mi-décembre en commission à l’Assemblée, malgré le soutien de la droite. Le texte est attendu ce jeudi dans l’hémicycle.
Une dictée par jour
Brigitte Macron appelle par ailleurs à accélérer la sensibilisation sur le harcèlement, sa grande cause, dès le primaire et à en faire « une priorité ». Elle plaide aussi pour une simplification des numéros verts sur le sujet. Et elle se dit « favorable » à l’extension au lycée des règles anti-portables du collège.
« Il ne faut absolument pas baisser le niveau d’exigence » sur l’orthographe, « je recommande de faire tous les jours une petite dictée », ajoute-t-elle par ailleurs, à la veille de recommandations pédagogiques sur ce thème.
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