Un récent sondage révèle qu’une majorité d’Américains s’inquiètent d’une éventuelle flambée de violence à la suite de l’élection présidentielle du 5 novembre, qui approche à grands pas.
Le sondage (Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research), publié le 28 octobre, indique que 41 % des électeurs inscrits sont « extrêmement » ou « très préoccupés » par les risques de violence politique postélectorale, contre 35 % qui se disent « un peu» inquiets.
Un pourcentage plus élevé de sondés (82 %) se dit au moins « quelque peu » préoccupé par une augmentation de la violence politique dirigée contre des responsables électoraux ou des personnalités politiques. Le spectre de la violence a plané sur une grande partie de la campagne présidentielle en raison de deux tentatives d’assassinat contre l’ancien président Donald Trump. De son côté, Joe Biden a déclaré qu’il était convaincu que l’élection serait « libre et équitable », mais qu’il n’était pas certain qu’elle se déroulerait « pacifiquement ».
Les conclusions de l’enquête confirment les résultats d’un récent sondage Scripps News/Ipsos, selon lequel 62 % des Américains pensent qu’une flambée de violence post-électorale est au moins « un peu » probable. Dans le même temps, plus de la moitié (51 %) des personnes interrogées par Scripps News/Ipsos ont déclaré qu’elles seraient favorables à l’utilisation de l’armée pour prévenir la violence liée aux élections, notamment 61 % des Républicains.
Le recours à l’armée américaine pour répondre à la violence politique est devenu un sujet de discussion animé ces dernières semaines après que Trump a déclaré que la Garde nationale – ou même des unités militaires régulières – pourraient être appelées à intervenir en cas de chaos.
« Je pense que cela devrait être très facilement géré, si nécessaire, par la Garde nationale, ou si c’est vraiment nécessaire, par l’armée, parce qu’ils ne peuvent pas laisser cela se produire », a déclaré Trump lors d’une interview accordée le 13 octobre. L’ancien président a ajouté qu’il ne craignait pas que ses propres partisans ou des acteurs étrangers provoquent le chaos le jour de l’élection, mais il pense plutôt que le risque viendrait de « fous de la gauche radicale », des « ennemis de l’intérieur ».
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