Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré dimanche qu’il se « battrait pour chaque vote » d’ici aux élections législatives de jeudi, alors que son avance sur l’opposition travailliste se réduit dans certains sondages.
« Je vais me battre pour chaque vote », a déclaré sur Sky news le Premier ministre conservateur, qui espère remporter la majorité qui lui a fait défaut pour faire adopter son accord de Brexit au Parlement.
Selon l’agrégateur de sondages du Guardian, les conservateurs bénéficient de 11 points d’avance sur les travaillistes (43% contre 32% des intentions de votes).
Le leader conservateur, arrivé au pouvoir fin juillet, a en revanche refusé de dire s’il démissionnerait dans l’hypothèse où il échouerait à décrocher une majorité absolue. « Je vais me concentrer sur les cinq jours qui viennent parce que je pense que c’est ce que les gens de ce pays attendent », a-t-il déclaré.
Sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne
Boris Johnson a fait de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne l’axe principal de sa campagne. En cas de victoire, il prévoit de présenter à nouveau aux députés son accord de Brexit conclu avec Bruxelles pour que le Royaume-Uni quitte l’UE au 31 janvier, une date déjà repoussée à trois reprises.
Très critiqué pour son indécision sur le Brexit, le chef de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn a lui promis de négocier un nouvel accord avec Bruxelles et de le soumettre à un référendum, affirmant qu’il resterait « neutre » dans cette campagne.
Contredisant des documents gouvernementaux brandis par Jeremy Corbyn, Boris Johnson a assuré qu’il n’y aurait pas de contrôles ni de droits de douanes entre la province d’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni après le Brexit, un sujet polémique depuis le début de la campagne.
Les seuls contrôle contrôles porteront sur les biens
Il a néanmoins admis dimanche qu’il y aurait des contrôles, mais qui ne concerneront pas les produits circulant entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni. « Les seuls contrôles » qu’il y aura porteront sur les biens « venant de Grande-Bretagne via l’Irlande du Nord » à destination de la république d’Irlande, a-t-il déclaré.
A la question de savoir qu’elle était la chose la plus « vilaine » qu’il était prêt à admettre, Boris Johnson, connu pour ses frasques, a répondu « rouler à vélo sur le trottoir », au temps où il circulait à vélo. A la même question, Theresa May, qui l’a précédé à Downing street, avait répondu « courir dans un champ ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.