Un garçon de 8 ans n’a pas été autorisé à utiliser les toilettes en classe, ce qui l’a poussé à uriner devant ses camarades de classe d’une école de Los Angeles. Il a ensuite été contraint de porter des sacs en plastique par-dessus ses vêtements.
Telles sont les affirmations de sa mère lors d’une manifestation le 7 mars à l’extérieur de l’école primaire de Manhattan Place Elementary School, où elle affirme que son fils est toujours victime d’intimidation en raison de l’incident.
Sonia Mongol a dit que lorsque son fils a demandé un jour, en novembre dernier, à aller aux toilettes, l’enseignant a refusé, a rapporté KCL. Lorsqu’il a demandé à nouveau plus tard, le professeur a dit qu’il pouvait utiliser la poubelle devant la classe, a dit Sonia Mongol aux journalistes, au risque de « s’exposer devant tous les autres élèves ».
Son fils a alors uriné sur lui-même, et il a porté ses vêtements mouillés pour le reste de la journée, recouverts d’un sac poubelle, dit-elle.
« Pourquoi faire en sorte qu’un enfant s’expose devant la classe et qu’il mette un sac poubelle sur lui quand il vient vous demander de l’aide ? Pourquoi traiter un enfant de cette façon ? », demanda-t-elle. « C’est un enfant. »
La municipalité a dit à ABC qu’elle menait une enquête.
« Los Angeles Unified prend très au sérieux toutes les questions concernant la sécurité et le bien-être de nos élèves », a déclaré un porte-parole du Los Angeles Unified School District, selon le journal télévisé. « Dès qu’ils ont été informés de cette allégation, les forces de l’ordre ont été immédiatement informées, et nous coopérons pleinement à l’enquête. Los Angeles Unified mène également une enquête administrative. En raison des lois sur la confidentialité, nous ne pouvons pas donner plus de détails pour le moment. »
Sonia Mongol a dit que lors d’un autre incident, on a de nouveau dit à son fils qu’il ne pouvait pas aller aux toilettes lorsqu’il l’a demandé pour la première fois. Quand il a finalement été autorisé, elle dit qu’il a été enfermé à l’extérieur de sa classe.
Sonia Mongol a été rejointe lors de la manifestation à l’école par des activistes locaux et d’autres sympathisants.
Latricia Mitchell, une enseignante à la retraite, a déclaré aux journalistes que même si les enseignants peuvent refuser de laisser leurs élèves aller aux toilettes dans certaines circonstances, ils doivent faire preuve de bon sens et de bon jugement.
« Après qu’ils vous l’aient demandé deux fois, vous devriez vous rendre compte qu’il se passe quelque chose », a dit Latricia Mitchell.
Les revendications ont provoqué un grand remue-ménage sur les médias sociaux, la plupart des gens suggérant que l’enseignant aurait simplement dû permettre au garçon d’aller aux toilettes.
« Je suis enseignant suppléant et je ne refuse JAMAIS leur demande », a écrit une personne. « Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai failli pisser dans mon pantalon, parce que je ne peux pas quitter la classe ! Non, ça n’arrivera pas. Pas sous ma surveillance ! »
Des élèves de Virginie forcés de mettre leur tête dans un seau
En janvier de l’année dernière, un père en colère de Virginie a dit qu’un enseignant avait forcé des écoliers à mettre leur tête dans un seau rempli de « fluides corporels ».
Selon NBC 12, Shawn Martin, de King William en Virginie, a déclaré que son enfant de deuxième année était rentré de l’école primaire Cool Spring Primary School. Il a dit qu’un enseignant avait forcé des élèves de sexe masculin de la classe à se mettre la tête dans un seau d’urine.
« Je ne comprends pas comment quelqu’un peut obliger un enfant à faire ça », dit Shawn Martin. « C’est inacceptable. »
Son fils a dit qu’un des élèves avait uriné dans le seau. L’enseignant a ensuite fait sentir aux enfants l’urine pour trouver le coupable.
« Elle a fait sentir l’urine dans le seau à tous les élèves masculins… mis leur tête dans le seau, fait sentir l’urine et fait donner leur opinion à partir de l’odeur de l’urine, à savoir quel enfant avait uriné dans le seau », a ajouté Shawn Martin.
L’école a ensuite envoyé des notes aux parents, les avertissant que leurs enfants pouvaient avoir été « exposés à des fluides corporels ».
Les fonctionnaires ont dit à l’époque que l’enseignant, qui a 26 ans d’expériences, a toujours un emploi.
« C’est une affaire de gestion du personnel. Des mesures appropriées ont été prises pour s’assurer qu’un tel comportement ne se reproduise pas. Nous n’aurons pas d’autres commentaires », a déclaré l’école dans une déclaration à l’époque.
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