Annoncé en octobre dernier, le grand plan de lutte contre les violences scolaires est à nouveau reporté. Le ministre de l’Éducation nationale aussi annoncé que la piste de la suspension des allocations sociales pour les parents des élèves violents allait être abandonnée.
Ce n’est pas la première fois que Jean-Michel Blanquer ne parvient pas à imposer son plan après qu’une enseignante du Val-de-Marne avait été menacée par un élève armé d’une arme factice lors d’une séquence diffusée sur les réseaux sociaux.
Début janvier, Jean-Michel Blanquer n’avait pas exclu de suspendre les allocations familiales pour les familles des élèves violents. Mais il avait eu aussitôt une levée de boucliers dans les rangs de la majorité En Marche. Au sein du gouvernement, plusieurs ministres (Nicole Belloubet, Christophe Castaner et Agnès Buzyn) ne voulaient pas entendre parler de ce dispositif.
Alors Jean-Michel Blanquer a finalement tranché. « Ça faisait trop couleur Ciotti » affirme un proche du dossier, en référence au député Les Républicains, Eric Ciotti, qui dès octobre dernier avait proposé une loi en ce sens.
Le ministre de l’Éducation envisage toutefois d’autres pistes en réfléchissant plutôt à des amendes pour responsabiliser les familles d’élèves violents et les élèves violents eux-mêmes s’ils ont plus de 13 ans.
Signe de la prudence de l’exécutif, on ne se hasarde plus à donner une date pour la présentation de ce plan.
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