Cui bono (qui en profite ?) – on pourrait se rappeler de cette locution latine lorsque des dizaines de milliers de personnes crédules défilaient dans les rues, et que certaines même pillaient des boutiques, pour protester contre des choses qui ont déjà été rendues illégales aux États-Unis il y a des décennies.
Ce ne seront pas les petits entrepreneurs ou leurs employés, pas les chômeurs ou ceux qui ont des emplois occasionnels, pas les policiers qui sont sur le point de démissionner ou l’ont déjà fait, pas les victimes de la pandémie, pas les sans-abri, pas les toxicomanes qui essaient d’abandonner la drogue, pas ces pauvres gens qui se sont réveillés un matin pour découvrir qu’ils vivaient sans sécurité dans une « zone autonome » de Seattle, pas les habitants des communautés noires de Chicago dont les enfants sont abattus sur les trottoirs presque tous les jours, pas même les innombrables manifestants eux-mêmes.
Certainement pas ceux – peu importe la couleur de leur peau et leur affiliation – qui accordent de l’importance, quelle qu’en soit le degré, au fait que les vies noires comptent (Black Lives Matter) ou qu’Antifa est une organisation qui lutte pour l’égalité dans la vie de tout le monde.
Alors, qui profite en fin de compte de la dépression nerveuse qui semble ne jamais se terminer en Amérique ?
C’est l’élite mondialiste qui gère toujours la majeure partie de notre société, malgré le phénomène de Donald Trump.
Et cette élite souhaite poursuivre son règne grâce à ce qu’elle espère ardemment être le résultat de ces manifestations – un contrôle gouvernemental accru, en particulier un contrôle gouvernemental qui l’aidera à régner.
Elle a vu comment cela se fait ailleurs avec des résultats qu’elle pourrait prendre comme modèle.
On peut l’appeler l’envie de la Chine.
Au fil des ans, le Parti communiste chinois (PCC) a élevé le système de contrôle de sa société à un degré extraordinaire, ceci grâce à une forme de communisme qui maximise les profits et le pouvoir de son élite (du Parti) tout en tenant les « masses populaires » à distance.
Pas étonnant que note élite soit jalouse.
Les gens appellent les représentants de cette élite des « mondialistes », bien qu’ils ne soient pas vraiment mondialistes. Ils sont plutôt sélectivement mondialistes – en fait, ils sont juste avides de pouvoir, comme les communistes chinois.
La confluence actuelle des événements désastreux, qu’elle soit planifiée, pas planifiée ou partiellement planifiée, leur a offert l’occasion de faire avancer leur programme visant à détruire leur adversaire naturel, M. Trump.
À la surface, cela se manifeste dans les élections présidentielles américaines de 2020 – l’élite mondialiste qui y est représentée, pour le moment en tout cas, par Joe Biden, est opposée au peuple américain, représenté par Donald Trump.
Cependant, beaucoup de ces Américains, fortement influencés par les médias et repoussés par la rhétorique pas trop « diplomatique » du président américain, ne se rendent pas compte qu’il les représente, et c’est bien le cas. Par ignorance, et souvent délibérément, ils s’opposent à Trump bec et ongles.
En même temps, un nombre équivalent, voire supérieur, d’Américains soutient Trump, comme l’indique plus d’un million de demandes de billets pour son prochain rassemblement électoral prévu à Tulsa.
Nous sommes en pleine bataille pour l’âme de la nation américaine, que ce pays reste plus ou moins la république démocratique que ses pères fondateurs avaient envisagée ou qu’il devienne une version américanisée de ce qui a été développé par le PCC.
Dans ce dernier cas, ironiquement, des groupes tels que Black Lives Matter et Antifa seront jetés aux oubliettes une fois que l’élite obtient et sécurise sa victoire.
L’élite n’a que peu ou pas d’intérêt pour les membres de cette « racaille » révolutionnaire, même s’ils sont actuellement honorés non seulement par les leaders douteux du Parti démocrate, mais aussi par de nombreux dirigeants du grand business.
Le mouvement Black Lives Matter est en train d’être récupéré dans leur système, bien que ses membres ne s’en rendent pas compte. Bientôt, on s’en passera. Antifa est déjà considéré comme de trop.
L’élite ne veut pas « casser l’État ». Elle veut le renforcer et le formaliser dans la tradition communiste chinoise pour leur propre avantage (par exemple, McKinsey & Company, la plus puissante société de conseil américaine, travaille avec la Chine sur son gigantesque projet Belt and Road Initiative, souvent qualifiée de « la Nouvelle Route de la soie »).
Tant mieux pour l’élite si la Chine s’effondre, en particulier à cause de la mauvaise gestion du virus dont elle a été, elle-même, à l’origine. Les mondialistes s’empresseront de remplacer les dirigeants chinois, tout en reproduisant fidèlement ce qu’ils ont fait. Comme nous le savons, l’imitation est la forme de flatterie la plus sincère.
Roger L. Simon est un romancier primé, scénariste sélectionné aux Oscars et cofondateur de PJ Media. Ses derniers livres s’intitulent I Know Best: How Moral Narcissism Is Destroying Our Republic, If It Hasn’t Already (personne ne le sait mieux que moi : comment le narcissisme moral est en train de détruire notre République, si ce n’est pas déjà fait) et The GOAT.
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