Bernadette était âgée de 61 ans lorsqu’elle a reçu sa première injection d’AstraZeneca. Seulement 10 jours plus tard, elle est décédée de multiples thromboses. Son mari se bat pour « que ça se sache et qu’il n’y ait plus de cas similaires », les résultats de l’autopsie ayant confirmé que la mort de son épouse est liée « à 99 % » au vaccin AstraZeneca.
Une première injection le vendredi 26 mars dernier
Dominique, 64 ans, et Bernadette, âgée de 61 ans, habitent à Coulogne (Pas-de-Calais). Dès que Dominique a reçu une lettre de la Mutualité sociale agricole (MSA) – qui est le régime de protection sociale obligatoire des professions agricoles – il s’est aussitôt rendu à la pharmacie. « La pharmacienne m’a dit que mon épouse était aussi éligible. Elle était auxiliaire de vie, c’était une façon de protéger les petits vieux », raconte Dominique à France 3 Hauts-de-France. Le couple n’avait jamais contracté le Covid-19 auparavant. Le vendredi 26 mars, les deux époux ont donc reçu leur première injection.
Bernadette commence à avoir des effets secondaires huit jours après
Cependant, une semaine plus tard, le 2 avril, Bernadette a commencé à avoir des diarrhées, des vomissements ainsi que des douleurs au ventre. « J’ai appelé la pharmacienne qui nous a dit de venir faire un test antigénique, qu’on a fait tout de suite », précise Dominique. Mais le test se révèle négatif. Après une brève amélioration, l’état de santé de Bernadette s’est dégradé de nouveau dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 avril. Après une mauvaise nuit, Bernadette ne s’est pas rendue à son travail et son état s’est détérioré, à tel point que Dominique a décidé d’appeler le 112.
Aux environs de 17 heures, « ils l’ont emmenée vers l’hôpital de Calais. Quelques temps après, ils m’annoncent qu’elle va être héliportée à Lille. Ils avaient vu une thrombose, et son état était bien pire que ce qu’ils pensaient », explique encore Dominique. Et lorsque l’époux a contacté le médecin responsable de l’hôpital Roger-Salengro de Lille à 22 h 30, celui-ci lui a annoncé que le pronostic vital de sa femme était engagé.
Puis tout s’est accéléré dans la nuit du mardi 6 avril. « Vers 1 heure du matin, le médecin me rappelle et me dit qu’elle ne passera pas la nuit », se souvient Dominique, encore sous le coup du chagrin. Lorsque Dominique arrive à l’hôpital, sa femme était alors inconsciente. Elle est décédée à 4 h 40.
Un lien entre le décès et la vaccination « confirmé à 99 % »
Le lendemain matin, le médecin urgentiste a contacté Dominique pour lui demander l’autorisation d’« effectuer une autopsie », car son épouse est morte « de multiples thromboses ». Le verdict est tombé, après 12 semaines d’attente et de nombreux appels auprès de différents services. Les résultats de l’autopsie ont confirmé que la mort de Bernadette est liée à la vaccination à l’AstraZeneca « à 99 % ».
Dominique a le choix entre « bénéficier d’un fonds de garantie », mais dans ce cas, « il n’y aurait pas de procès », ou se battre pour que justice soit faite. Pour Dominique, l’argent n’est pas le moteur. « Je ne cherche ni l’argent, ni la vengeance, je veux juste que ça se sache et qu’il n’y ait plus de cas similaires », affirme-t-il.
Pour l’avocat de Dominique, « il ne fait aucun doute » que le vaccin est directement lié à la mort de Bernadette. « Il me l’a écrit dans ce sens, il l’a écrit dans ce sens au procureur de la république de Boulogne » en charge du dossier, poursuit Dominique, qui a décidé de porter plainte et de se constituer partie civile.
L’AstraZeneca faisait déjà l’objet d’une polémique…
L’Agence nationale de la sécurité du médicament a déjà recensé « 22 070 cas d’effets indésirables » depuis le début de la vaccination avec l’AstraZeneca. Ces effets secondaires se déclinent par des syndromes pseudo-grippaux, « souvent de forte intensité », souligne France 3.
Alertée par les risques de thrombose observés chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca, l’Agence européenne du médicament (EMA) a fait réaliser des études en ce sens. Ces dernières ont bien confirmé le lien entre les deux, toutefois les experts estiment que les effets secondaires graves sont rares, puisqu’une dizaine de cas auraient été recensés sur plusieurs millions de personnes vaccinées en Europe, conclut France 3.
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