Elon Musk a accusé les Démocrates américains de refuser d’expulser les immigrés clandestins car ils y voient des électeurs potentiels à terme.
« Les Démocrates n’expulseront pas, parce que chaque clandestin est un électeur très probable à un moment ou à un autre. Cette simple motivation explique ce qui semble être un comportement insensé », a déclaré Musk dans un message sur X.
« C’est tellement incroyable de voir qu’une bande de clandestins peut tabasser des policiers devant une caméra à Times Square, sortir de prison sans problème et ne *toujours* pas être expulsés ! Au lieu de cela, une ONG partiellement financée par le gouvernement fédéral leur a acheté des billets gratuits pour la Californie », a-t-il ajouté.
Il faisait référence à un incident récent au cours duquel un groupe d’immigrés clandestins a attaqué des bureaux de police à New York, mais au lieu d’être placés en garde à vue dans l’attente d’une audience, ils ont tous été libérés sans caution, à l’exception d’un seul d’entre eux.
L’agression des policiers a suscité de vives réactions demandant l’expulsion immédiates des immigrés clandestins. Ceux-ci ont par la suite été inculpés et accusés de divers crimes.
Ce n’est pas la première fois que Musk dénonce la réticence des Démocrates à expulser les immigrés clandestins et les accuse de calcul politique. Dans une déclaration antérieure il affirmait que la stratégie de Joe Biden à la frontière consistait à laisser entrer autant d’immigrés clandestins que possible, puis à les légaliser par le biais d’une réforme législative.
La motivation, selon M. Musk, est d’assurer une majorité démocrate permanente et de gouverner le pays comme un « État à parti unique ».
Son dernier message sur X réagissait à un message concernant le frère de Jose Ibarra, un immigrant clandestin accusé du meurtre atroce de Laken Riley, une étudiante dont le corps a été découvert le long d’un sentier le 22 février.
Le frère de M. Ibarra, Diego Ibarra, serait lui-aussi entré illégalement dans le pays, selon News Nation.
Bien qu’il ait été arrêté à plusieurs reprises (il a notamment été accusé d’avoir agressé un agent de la patrouille frontalière) Diego Ibarra n’a jamais été expulsé. Pas plus que son frère, Jose Ibarra, qui fait face à une litanie d’accusations dans le meurtre de Mme Riley, qui, selon les documents d’inculpation, a été si brutal que le crâne de la victime est méconnaissable.
Expulsion ?
Jose Ibarra, le suspect du meurtre, avait été arrêté en septembre 2022 après avoir traversé illégalement la frontière au Texas, et avait été relâché sur parole en attente de procédure.
Il a ensuite été arrêté en août 2023 par des agents de la police de New York (NYPD) et accusé d’avoir « agi de manière à blesser un enfant de moins de 17 ans », ainsi que d’avoir enfreint les règles du permis de conduire, a déclaré le porte-parole. Il a été relâché avant que les agents de l’immigration ne puissent déposer une demande de détention et déclencher la procédure d’expulsion.
Certains Républicains estiment que le laxisme des politiques frontalières est responsable de la mort de Mme Riley.
« Le meurtrier violent qui a pris la vie de Laken fait partie de ces millions d’étrangers illégaux que l’administration Biden a tout simplement libérés et lâchés sur notre pays », a écrit le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson.
M. Johnson a demandé au président d’utiliser son autorité statutaire existante pour fermer la frontière.
Un État à parti unique
Alors que les Républicains préconisent des mesures frontalières plus strictes, M. Musk a affirmé, dans un message publié le 2 février sur X, que la stratégie de Biden consistait en fait à laisser entrer autant d’immigrés clandestins que possible, puis à promulguer une réforme législative pour légaliser leur séjour.
Le PDG de Tesla a déclaré que l’objectif de cette stratégie « simple, mais efficace » était d’assurer une majorité démocrate permanente et de gouverner le pays comme un « État à parti unique ».
Les accusateurs du président citent pour preuve une tentative loi sur la citoyenneté en 2021, que Biden a proposée dès le premier jour de son mandat, et qui prévoyait que quelque 11 millions d’immigrants clandestins soient naturalisés.
La mesure a suscité une véritable levée de boucliers et a été rejetée par la Chambre des représentants. Elle est revenue sur le devant de la scène en mai 2023, sous un autre nom et a de nouveau été rejetée.
Les versions précédentes et actuelles des projets de réforme de l’immigration de Biden proposent des voies d’accès à la citoyenneté pour des millions d’immigrés clandestins, notamment des travailleurs agricoles et des personnes amenées illégalement dans le pays alors qu’elles étaient enfants.
Outre M. Musk, d’autres ont accusé l’administration Biden d’être intentionnellement laxiste en matière de sécurité frontalière afin de laisser entrer davantage d’immigrés clandestins à des fins politiques.
Biden et les membres de son administration ont rejeté les allégations selon lesquelles ils étaient intentionnellement laxistes en termes de protection des frontières, accusant les Républicains d’utiliser la crise frontalière à des fins politiques. Ils rejettent les accusations de calcul politique qui leur sont faites et accusent au contraire les Républicains de refuser de travailler à une réforme significative de l’immigration.
La Maison Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaire sur les remarques de M. Musk.
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