Une semaine après l’annonce du rachat de la plateforme, Elon Musk a demandé une enquête sur les organisations de gauche faisant pression sur les entreprises pour qu’elles boycottent Twitter s’il modifie les politiques de modération du contenu.
Cette enquête intervient alors qu’une vingtaine d’organisations de gauche ont envoyé une lettre (pdf) à Coca‑Cola, Kraft et Disney pour boycotter Twitter suite à la proposition de rachat par Musk. Ces groupes comprennent la Black Lives Matter Network Foundation, NARAL Pro‑Choice America, Women’s March, Media Matters for America et GLAAD.
Tous ces groupes militants ont écrit conjointement : « En tant que principaux annonceurs sur Twitter, votre marque risque d’être associée à une plateforme qui amplifie la haine, l’extrémisme, la désinformation en matière de santé et de théories du complot. (…) Sous la direction de Musk, Twitter risque de devenir un cloaque de désinformation, avec votre marque qui y sera associée, polluant notre écosystème d’information à une époque où la confiance dans les institutions et les médias d’information est déjà au plus bas. »
Musk a décidé de riposter, en initiant une enquête sur ces groupes.
« Qui finance ces organisations qui veulent contrôler votre accès à l’information ? Enquêtons… » a tweeté le milliardaire le 3 mai. « La lumière du soleil est le meilleur désinfectant. »
La semaine dernière, le milliardaire a écrit que les attaques personnelles à son égard « s’enchaînent sans relâche », elles viennent principalement « de la gauche, ce qui n’est pas une surprise ».
« Cependant, je dois préciser que la droite sera probablement un peu déçue aussi », a poursuivi Musk. « Mon objectif est de maximiser la zone sous la courbe du bonheur humain total, c’est‑à‑dire les ~80 % de personnes qui se situent quelque part au centre. »
À la fin du mois dernier, Musk et Twitter ont annoncé ensemble le rachat de la plateforme pour 44 milliards de dollars, celle-ci sera retirée de la bourse. Musk a régulièrement critiqué les pratiques de modération du contenu de l’entreprise, une forme de censure selon lui. Il souhaite modifier certaines de ces politiques.
L’opération, qui pourrait prendre des mois, n’a pas encore été conclue. La direction générale de Twitter, dont le PDG Parag Agrawal, est toujours en charge de l’entreprise.
« J’ai investi dans Twitter, car je crois en son potentiel en tant que plateforme de liberté d’expression pour le monde entier, et je pense que la liberté d’expression est un impératif social pour une démocratie qui fonctionne », a soutenu Musk selon un document déposé auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission). « Cependant, depuis que j’ai investi, je me rends compte que l’entreprise ne pourra ni prospérer ni servir cet impératif sociétal sous sa forme actuelle. Twitter doit être transformé en société privée. »
En même temps, Musk a écrit le 3 mai que les comptes professionnels ou publics pourraient être facturés.
« Twitter sera toujours gratuit pour les particuliers, mais [il y aura] peut‑être un léger coût pour les utilisateurs commerciaux/gouvernementaux », a‑t‑il annoncé.
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