Elon Musk a critiqué les médias mainstream pour leur couverture des Twitter Files.
« Pourquoi les grands médias se précipitent pour défendre l’État plutôt que le peuple ? » a écrit Musk sur Twitter le 27 décembre, en réponse à un tweet du journaliste Leighton Woodhouse. Ce dernier partageait son nouveau post Substack sur la façon dont les médias mainstream se sont précipités pour défendre le FBI et le gouvernement au lieu de les dénoncer.
« L’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden montre à quel point les grands médias servent la propagande de l’État », a écrit Woodhouse dans son Substack concernant la publication du septième lot des Twitter Files.
L’auteur indépendant Michael Shellenberger a publié le septième lot le 19 décembre, révélant comment les agents du FBI menaient un « effort organisé » pour étouffer l’article du New York Post sur l’ordinateur portable de Hunter Biden, en ciblant les médias sociaux et audiovisuels.
Les autres lots de Twitter Files ont montré comment la plateforme plaçait certaines personnes sur des « listes noires secrètes » ; les manœuvres pour censurer puis supprimer le compte de Donald Trump ; l’omniprésence du FBI signalant les comptes et les tweets contre lesquels Twitter devait prendre des mesures.
Le FBI a réfuté les Twitter Files, déclarant qu’ils ne prouvaient rien et ne servaient qu’à faire parler les « théoriciens du complot ».
Un utilisateur de Twitter a répondu à la question de Musk en écrivant : « C’est simple… c’est du journalisme mainstream… pas du journalisme. »
Ce à quoi Musk a répondu : « Exactement. Pourquoi quelqu’un ferait‑il confiance au journalisme mainstream ? »
Substack
Dans le même fil de discussion, Musk a également déclaré qu’il était « ouvert à l’idée » d’acheter la plateforme Substack, tout en répondant à un tweet de Wall Street Silver.
Ce dernier a écrit : « Twitter plus Substack crée instantanément une concurrence massive pour les médias mainstream obsolètes. »
Substack permet aux écrivains et animateurs Web indépendants de s’exprimer en ligne et d’être payés grâce à des abonnements.
Mardi, ce n’était pas la première fois que Musk exprimait un intérêt pour l’achat de Substack.
Le 8 décembre, le commentateur conservateur Dave Rubin a ouvert un fil de discussion en affirmant que la « manipulation de Google et de YouTube à des fins politiques est bien pire que celle de Twitter ».
Un utilisateur de Twitter a poursuivi le fil de discussion et a recommandé à Musk d’acheter Substack.
L’utilisateur de Twitter a écrit : « Avec Twitter, vous auriez la couche d’information et la couche narrative. Les médias d’entreprise devraient alors [se] spécialiser dans le reportage de fuites gouvernementales, provenant de ‘personnes familières avec l’affaire’. »
« Je suis ouvert à l’idée », a écrit Musk en réponse à la recommandation.
Réputation
Le 28 décembre, Musk a répondu à une séquence Twitter publiée par l’émission Squawk Box de CNBC, au cours de laquelle la journaliste d’Axios Hope King a déclaré que la réputation du nouveau chef de Twitter était « en danger ».
« Toutes les conditions macroéconomiques jouent en sa défaveur. La part de marché de $TSLA est en baisse d’une année sur l’autre. Sa réputation avec Twitter a un impact sur sa réputation en ce qui concerne toutes ses entreprises », a‑t‑elle déclaré.
En réponse, Musk a écrit : « Les médias traditionnels devraient s’inquiéter de leur réputation. Nous ne faisons que commencer. »
Musk a promis de promouvoir la liberté d’expression après avoir acquis Twitter et sa décision de publier les documents internes de l’entreprise est liée à sa promesse.
« Les Twitter Files sur la suppression de la liberté d’expression seront bientôt publiés sur Twitter lui‑même. Le public mérite de savoir ce qui s’est réellement passé », a écrit Elon Musk sur Twitter le 28 novembre, quelques jours avant que le premier lot de Twitter Files ne soit publié par le journaliste indépendant Matt Taibbi.
Le premier volet exposait comment les efforts de Twitter pour supprimer l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden publiée par le New York Post quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2020.
Les courriels du disque dur de l’ordinateur portable et les dossiers du Trésor ont révélé comment le vice‑président de l’époque, Joe Biden, son frère James et son fils Hunter Biden étaient impliqués dans diverses entreprises commerciales étrangères, dans des pays comme l’Ukraine, la Russie et la Chine. À l’époque, de nombreux médias ont discrédité ces révélations en les qualifiant de « désinformation russe », tout a donc été censuré par les médias sociaux.
Hunter Biden a récemment engagé Abbe Lowell, une avocate de renom, dans son équipe juridique, alors que les républicains de la Chambre des représentants prévoient de lancer des enquêtes sur ses intérêts commerciaux à l’étranger.
Enquête du Congrès
Le sénateur Roger Wicker (Parti républicain‑Mississippi), membre de la commission sénatoriale du commerce, des sciences et des transports, a déclaré que le Congrès devait enquêter sur les Big Tech, suite aux révélations des Twitter Files.
« Ces révélations explosives montrent l’énorme pouvoir qu’une poignée de dirigeants libéraux de la tech ont sur notre discours public », a écrit Roger Wicker dans son rapport hebdomadaire publié le 26 décembre.
« Nous devrions être reconnaissants que la nouvelle direction révèle ce qu’il y a sous le capot de Twitter, mais le Congrès doit poursuivre avec des enquêtes plus larges sur les Big Tech, y compris Facebook et Google », a‑t‑il ajouté.
Selon certains parlementaires, les Big Tech en tant qu’ « entreprise libre opérant dans un marché libre » n’ont pas à être soumise à une quelconque enquête, un argument que le sénateur du Mississippi rejette absolument.
« Ce qu’on évite de reconnaître, c’est que ces entreprises énormes exercent un pouvoir sans précédent sur notre nation », a‑t‑il expliqué.
« Nous vivons dans un grand pays où les gens ont un large éventail d’opinions et de convictions. Cette diversité rend d’autant plus vital le fait que nous protégions la liberté d’expression. Les Big Tech ont montré qu’on ne peut pas leur faire confiance pour protéger la liberté d’expression. Le Congrès a maintenant l’obligation d’agir au nom du peuple américain et d’apporter transparence et responsabilité à ces plateformes publiques », a‑t‑il ajouté.
« Les Américains méritent de connaître l’ampleur du biais et de la corruption de la tech et son impact sur notre pays. »
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