Le jeune âgé de 15 ans était le passager du véhicule qui avait fui lors d’un contrôle routier et avait provoqué un accident. Des violences urbaines avaient ensuite éclaté dans la soirée.
Blessé grièvement mardi soir dans l’accident de voiture à l’origine de plusieurs heures d’émeutes dans les quartiers nord de Blois, l’adolescent de 15 ans est décédé jeudi 18 mars peu après 13h00 de ses blessures, a confirmé le procureur de la République de la ville, Frédéric Chevallier.
L’accident avait été provoqué par un véhicule en fuite, à la suite d’un contrôle routier. Le conducteur du véhicule était parvenu à s’enfuir après avoir percuté deux autres voitures. Ses deux passagers, connus des services de police et âgés de 15 et 18 ans, avaient été évacués en état d’urgence absolue.
?? Blois. Emeutes : le mineur blessé grièvement dans l’accident mardi soir est décédé https://t.co/S4iYk9Xv2M
— Revue de presse Police & Réalités (@PoliceRealites) March 18, 2021
Un acte « inacceptable »
À la suite de cet accident, des violences urbaines avaient éclaté dans la soirée : tirs de mortiers d’artifice contre les forces de l’ordre, véhicules incendiés, un supermarché pillé et vandalisé et une crèche dégradée. Un camion de livraison avait notamment été lancé contre les forces de l’ordre, sans faire de blessé. Les policiers ont dû tirer 12 coups de feu sur le véhicule pour tenter de lui faire dévier sa route ou l’arrêter. Il n’y a toutefois pas eu d’interpellation pendant la nuit. Pour le préfet du Loir-et-Cher François Pesneau, cet acte est « inacceptable ».
Images de #Blois où se sont déroulées des émeutes cette nuit suite à un refus d’obtempérer de deux jeunes qui ont causé un accident grave.
?Un véhicule utilitaire fonce sur les #policiers On entend de multiples détonations.
Soutien à nos collègues.
pic.twitter.com/tQrqXEzfhH— Officiers et Commissaires de police (@PoliceSCSI) March 17, 2021
Mercredi soir, pour éviter de nouvelles émeutes, un dispositif de maintien de l’ordre exceptionnel avait été mis en place à Blois avec renforts de police, gendarmes mobiles, CRS.
« Il n’y a jamais eu de déploiement de cette ampleur. Pour l’instant, c’est calme. Nous avons des patrouilles permanentes », avait expliqué dans la soirée François Pesneau. La nuit s’est finalement déroulée dans le calme.
Selon une source policière, le même dispositif sera de nouveau déployé jeudi soir.
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