Deux mois après les émeutes qui ont endommagé de nombreuses villes de France après le décès du jeune Nahel à Nanterre, plusieurs dizaines d’enquêtes sont en cours.
Suite à la mort de Nahel lors d’un refus d’obtempérer qui a dégénéré à Nanterre (Hauts-de-Seine) le 27 juin dernier, de violentes émeutes ont éclaté partout en France, menant à de sérieux dégâts dans de nombreuses villes du pays. En réaction, la plateforme Pharos, créée par le ministère de l’Intérieur, a recueilli quelque 2700 signalements, majoritairement des vidéos d’incendies, de pillages et de dégradations, relate ce lundi franceinfo. Ces signalements proviennent d’internautes ayant observé ces actes sur des images partagées sur les réseaux sociaux.
Grâce à ces signalements, 32 personnes soupçonnées d’avoir contribué aux émeutes ont été arrêtés ces dernières semaines. La plupart ont d’ores et déjà été condamnés à des peines de prison ou sont sous surveillance électronique.
Un nombre d’interpellations croissant
Les vidéos publiées ont permis d’identifier ces individus, montrant notamment des bâtiments publics incendiés ou des commerces en cours de pillage. Jusqu’à aujourd’hui, plus de cent enquêtes ont été lancées, en particulier pour les infractions les plus graves.
La police nationale, de son côté, a assuré avoir interpellé 350 individus dans le pays depuis la fin des émeutes. Ce nombre est amené à augmenter, car de nombreuses enquêtes ne sont pas terminées. Aussi, pas moins de 4000 personnes ont été arrêtées en flagrant délit pendant les troubles. Presque la moitié d’entre elles a été condamnée, avec une moyenne de neuf mois de prison.
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