Ce dimanche 1er novembre, en voyant le compte Twitter de sa femme Emmanuelle Ménard censuré, le maire de Béziers, Robert Ménard, a fustigé la décision du réseau social.
L’histoire commence ce jeudi 29 octobre dernier, à la suite de l’attentat de Nice. La députée et conseillère municipale de Béziers, Emmanuelle Ménard, avait alors posté sur son compte Twitter : « Le terroriste de Nice était un migrant. Encore un migrant ». Une vérité qui a visiblement déplu au réseau social, puisque le compte d’Emmanuelle Ménard a été suspendu en partie peu de temps après.
Pour son mari et maire de Béziers, Robert Ménard, sa femme serait victime d’une sorte de cabale. Et pour cause, ce n’est pas la première fois que le compte de sa femme est ainsi suspendu, pour le seul « crime » d’avoir « osé dire le réel », s’agace-t-il, rapporte Valeurs actuelles.
De son côté, Twitter a notifié à la députée qu’elle avait enfreint les « règles relatives aux conduites haineuses » et donc que certaines fonctionnalités avaient été temporairement limitées. Une situation que les internautes et les soutiens du couple ne digèrent pas.
Certains ont d’ailleurs comparé la grande différence de traitement entre elle et certaines personnalités comme Khabib Nurmagomedov, un pratiquant de MMA musulman qui, à la suite des derniers évènements, a menacé la France et les Français de représailles s’ils s’opposaient à sa religion.
Un « deux poids deux mesures » dénoncé dans les commentaires. L’un des internautes a également, pour prouver les dires d’Emmanuelle Ménard, énuméré les 5 derniers attentats terroristes commis en France en révélant la nationalité des auteurs : afghan, soudanais, pakistanais, tchétchène et tunisien.
La dernière fois que le compte d’Emmanuelle Ménard a été suspendu, c’est le 26 juillet dernier, à la suite de propos à l’encontre de Greta Thunberg qui s’était rendue à l’Assemblée nationale. « Greta Thunberg. Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne », avait-elle écrit.
Voyant son compte suspendu par Twitter, Emmanuelle Ménard avait plaidé l’ironie, mais rien n’y a fait. Elle avait alors créé un nouveau compte, dès le lendemain. Un compte qui a rapidement été suspendu à son tour. « C’est un acharnement », avait-elle dénoncé dans un post Facebook.
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