Depuis 2020, nombre d’organismes caritatifs font face à des vols, dégradations ou encore cambriolages en Île-de-France. C’est l’incompréhension au sein des équipes qui s’organisent pour assurer la sécurité.
Le Secours populaire de Saint-Ouen l’Aumône en sait quelque chose. En un an et demi, il aura subi 4 vols, et pas n’importe lesquels. Ça a commencé en 2020 avec le vol de deux climatiseurs contenus dans des camions frigorifiques, rapporte ainsi Patrick Paskewiez, secrétaire général du Secours populaire 95 au Parisien.
Mais cela ne leur suffisait probablement pas, car en février dernier, c’est le camion frigorifique même qui a été dérobé, entraînant une forte perturbation des tournées de récupération des denrées alimentaires pendant deux semaines.
« Nous avons été obligés de les limiter, puisque nous sommes passés de trois à deux camions frigorifiques », déplore Patrick Paskewiez.
Ils n’étaient pas au bout de leur peine… Fin juillet, c’est un groupe bien organisé qui s’est emparé du camion santé, pourtant garé dans un parking sécurisé.
Le vol de ce camion santé est une lourde perte pour le pôle santé de l’association qui y pratiquait des visites médicales pour les plus démunis.
« Les activités santé sont paralysées pour environ un an ! » déplore Patrick Hérait, médecin retraité et responsable du pôle santé. Il estime la perte du camion à 70 000 euros.
On déplore d’autres actes dans toute l’Île-de-France, tels que la Croix-Rouge de Limeil-Brévannes qui a aussi subi un vol en juillet, le deuxième en un an. La Protection civile doit aussi faire face aux vols et aux dégradations de ses locaux.
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