En Italie, l’article 40 de la constitution autorise le droit de grève, à condition que celle-ci ne perturbe pas les libertés individuelles. Pendant la période des fêtes de fin d’année, les italiens pourront donc circuler sans entraves, ce qui ne sera pas le cas de leurs voisins français.
Alors qu’en France le trafic des TGV sera perturbé par une grève en cette période de vacances de Noël, chez nos voisins italiens, il n’y aura pas de mouvements sociaux. Ainsi que le relate CNews, dans l’article 40 de la Constitution italienne « le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent », et par conséquent, les mouvements sociaux sont interdits sur certaines périodes particulières.
Les grèves également interdites sur d’autres périodes de l’année
Du 19 décembre au 7 janvier, les mouvements sociaux ne sont pas autorisés en Italie. C’est aussi le cas sur d’autres dates, comme à Pâques, durant les départs en vacances d’été et ce jusqu’à la rentrée scolaire de septembre, ou encore à la Toussaint. C’est également le cas lors d’élections nationales ou de référendums. Cela permet la protection du droit de se déplacer librement lorsqu’il y a une « intensité particulière du trafic ». Cette loi, qui concerne l’interdiction des grèves dans les transports privés comme publics, a été votée en 1990.
Sur les autres périodes de l’année, en Italie toujours, toute grève fait l’objet d’un avis qui doit être envoyé à la Commissione Garanzia Sciopero, précise CNews. La presse, qui doit par ailleurs être informée, doit mentionner tous les détails de la grève afin d’en alerter les usagers.
Grévistes et syndicats s’exposent à des sanctions en cas de non-respect de la loi
Selon la loi, les transports publics doivent obligatoirement donner un préavis au moins dix jours avant le début de tout mouvement social. Ce préavis doit mentionner la durée et les raisons de cette grève. À noter que même en période de grèves, les transports italiens doivent fonctionner normalement trois heures le matin et trois heures le soir, pendant les périodes de pointe, précise RTL.
En cas de non-respect de cette règle, les grévistes tout comme les syndicats s’exposent à des sanctions. Ces derniers peuvent notamment voir la suspension de leurs financements publics.
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