Alors que des milliers de personnes manifestaient dimanche à Paris « contre les racismes et l’islamophobie », des Afghans se sont rassemblés et ont saccagé la ville.
La manifestation contre les violences policières, le racisme et l’islamophobie a rassemblé environ 3000 personnes, selon une source policière. Marchant derrière une banderole « Nos enfants sont en danger », les manifestants sont partis de Barbès en début d’après-midi à l’appel d’une cinquantaine d’organisations dont La France insoumise, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), Attac et Solidaires.
« Il fallait penser une mobilisation hors marche blanche et événements dramatiques » car « les violences policières, ce sont les violences les plus graves qui touchent nos enfants, ceux des quartiers, les enfants pauvres, noirs ou arabes », a estimé auprès de l’AFP Yessa Belkhodja, co-initiatrice de cette marche. Mais « ces violences ne sont qu’une partie des violences, il y a des violences quotidiennes », a-t-elle ajouté.
Au moment où certains dénonçaient la violence des forces de l’ordre, des centaines d’Afghans parcouraient les rues de la capitale et semaient violence et terreur, comme en témoignent les images diffusées sur les réseaux sociaux.
La manifestation contre le racisme et l’islamophobie avait d’abord été interdite jeudi par la préfecture de police au motif que la dénonciation « dans son appel des ‘‘crimes policiers’’ à l’encontre des jeunes » était « propice à attirer des composantes recherchant délibérément les affrontements avec les forces de l’ordre », au risque de « troubles à l’ordre public ».
Saisi en référé, le tribunal administratif de Paris avait suspendu vendredi cette interdiction, jugeant qu’elle portait « une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifestation ».
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